Abidjan, 16 déc 2025 (AIP)- Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Zoro Bi Ballo Épiphane, a souligné le mardi 16 décembre 2025, les avancées de la Côte d’Ivoire en matière de transparence et de lutte contre la corruption, à l’occasion de la 11ᵉ session de la Conférence des états parties à la convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC), tenue à Doha au Qatar.
Selon une note d’information transmise à l’AIP, M. Zoro Bi a rappelé que la lutte contre la corruption constitue un impératif de gouvernance et un pilier de l’État de droit pour la Côte d’Ivoire, notant l’attachement constant du pays aux principes et objectifs de la convention des Nations Unies contre la corruption, qu’il a qualifiée de cadre universel de référence en matière de prévention et de répression de ce fléau.
Il a relevé les progrès enregistrés à l’issue du deuxième cycle d’examen de la convention, notamment sur les volets de la prévention et du recouvrement des avoirs, mettant en lumière plusieurs réformes structurantes engagées par les autorités ivoiriennes.
Parmi elles, figurent l’adoption et la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLC 2024-2028), la Stratégie nationale de gouvernance des données numériques 2024-2030, la Stratégie nationale de lutte contre la criminalité organisée (SNCO 2026-2030), ainsi que la digitalisation intégrale des marchés publics à travers le SIGOMAP depuis 2024.
La Côte d’Ivoire a également renforcé son dispositif de recouvrement des avoirs avec l’adoption, en juin 2024, d’un nouveau régime juridique des saisies et confiscations, conforme aux standards internationaux de l’UNCAC, permettant d’élargir l’assiette des confiscations et d’améliorer l’efficacité des mécanismes de restitution.
Le président de la HABG a par ailleurs exprimé le soutien de la Côte d’Ivoire aux projets de résolutions examinés par la conférence, notamment ceux relatifs à la deuxième phase du mécanisme d’examen de l’application de la Convention. Il a réaffirmé la volonté du pays de poursuivre la coopération avec les États parties, les organisations internationales, la société civile et l’ensemble des acteurs concernés, afin de traduire les engagements de la convention de mérida en résultats concrets pour les populations.
« La lutte contre la corruption n’est pas une option, mais un impératif universel indispensable à la gouvernance démocratique, à la transparence et au développement durable », a conclu Zoro Bi Ballo Épiphane.
(AIP)
ad/cmas
