Abidjan, 17 déc 2025 (AIP) – L’Organisation interprofessionnelle agricole gros ruminant de Côte d’Ivoire (OIA-GRCI) et la Fédération nationale de la confrérie des dozos de Côte d’Ivoire (FENACODOCI) ont signé, mercredi 17 décembre 2025, une convention de partenariat visant à renforcer la lutte contre le vol de bétail, lors d’une cérémonie organisée au centre antirabique d’Abidjan- Cocody (Abidjan.
La rencontre s’est déroulée en présence de représentants des ministères de la Défense, de la Sécurité, de l’Agriculture, ainsi que des Ressources animales et halieutiques.
Selon les termes de la convention, les deux parties s’engagent à collaborer dans le strict respect de la législation ivoirienne, notamment la loi relative à la transhumance. Les cas de vol de bétail, assimilés à des actes de fraude, feront l’objet de sanctions prévues par la loi.
Les pénalités appliquées permettront d’apporter un appui logistique aux dozos (Chasseurs traditionnels) engagés dans la sécurisation des troupeaux, sans constituer un engagement financier direct entre les deux structures.
Les signataires ont également convenu de rechercher des financements auprès de partenaires afin de garantir la sécurité des animaux, renforcer les capacités des acteurs des deux camps et assurer une collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité.
Intervenant à cette occasion, le président de la FENACODOCI, Sory Dosso, a rassuré les éleveurs quant à l’engagement des dozos à lutter efficacement contre le vol de bétail. « En unissant nos forces et en travaillant dans la légalité, nous pouvons mettre fin à ce phénomène qui pénalise aussi bien les éleveurs que les communautés rurales », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président du Conseil d’administration de l’OIA-GRCI, Sawadogo Issiaka, a souligné la nécessité de renforcer la collaboration avec les autorités judiciaires et sécuritaires. Il a annoncé la tenue prochaine d’un séminaire de formation au profit des acteurs impliqués, en vue d’améliorer la prise en charge des cas de vol de bétail et d’éviter tout dérapage.
Plusieurs témoignages d’acteurs du secteur ont, par ailleurs, mis en évidence la complexité et la ruse des réseaux de voleurs de bétail, renforçant la nécessité d’une réponse concertée et structurée.
Cette convention marque une étape importante dans la sécurisation du cheptel national et la préservation des activités d’élevage en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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