Abidjan, 17 août 2025 (AIP) – Sous un ciel radieux, les eaux scintillantes de la lagune Ébrié ont servi de cadre féerique à la 5ᵉ édition du Déjeuner Croisière de l’Indépendance, orchestrée par Joelle Ehounou, directrice générale d’Edissou Event. Une édition placée sous le signe de l’harmonie entre héritage ancestral et révolution numérique, où chaque instant a été une célébration de la Côte d’Ivoire en mouvement.
Une traversée carnavalesque sur les flots
Dès les premières lueurs du jour, des centaines de festivaliers, vêtus aux couleurs nationales – orange, blanc, vert –, ont embarqué dans une flottille de bateaux, transformant la lagune en une scène flottante.
Les rires et les mélodies traditionnelles ont déchiré le silence des eaux, tandis que les embarcations filaient vers l’espace OSATA, niché dans l’emblématique Baie des Milliardaires.
À l’arrivée, un orchestre de tambours a résonné pour souhaiter Akwaba (bienvenue), tandis que des coupes d’eau de coco fraîche, de vin de palme et de liqueur ivoirienne étaient offertes, annonçant les prémices d’un festin mémorable.
Quand la danse tisse le lien entre passé et avenir
La troupe Dumalé a enflammé l’assistance avec une chorégraphie électrisante, mêlant rythmes ancestraux et projections digitales. Chaque pas, chaque mouvement semblait raconter une histoire. Celle d’une Côte d’Ivoire enracinée dans ses traditions, mais résolument tournée vers l’innovation.
Prenant la parole, Joelle Ehounou a expliqué le choix du thème. « De la tradition à la digitalisation, la Côte d’Ivoire en mouvement ».
« Ce thème incarne notre identité, ce pont entre un patrimoine culturel foisonnant et une modernité qui nous propulse vers de nouveaux horizons. C’est cette alchimie que nous célébrons aujourd’hui, en présence de personnalités inspirantes, dont l’Ambassadeur des États-Unis, symbole d’un partenariat dynamique entre créativité et technologie », a-t-elle déclaré, saluant au passage Jessica Davis Bâ, représentée par Sydney Smith, attaché culturel américain.

Les États-Unis, partenaires d’une révolution culturelle
Sydney Smith a réaffirmé l’engagement des États-Unis en faveur des Industries culturelles et créatives (ICC).
« Elles sont un levier économique, un creuset d’emplois et de cohésion sociale. L’ambassade continuera à soutenir les talents ivoiriens et à favoriser des échanges transformateurs. », a déclaré Mme Smith.
Un engagement illustré par la participation de Joelle Ehounou au prestigieux programme IVLP (International Visitor Leadership Program), dédié aux leaders culturels.
Côte d’Ivoire Tourisme et la fierté nationale
Le représentant de Côte d’Ivoire Tourisme, Jean-Paul Enoh a salué cette initiative « devenue un rendez-vous incontournable, où se mêlent histoire, art et aspirations d’une nation en plein essor ».
Il a souligné la beauté des paysages ivoiriens et l’importance de promouvoir une hospitalité authentique, tout en célébrant le partenariat avec les États-Unis.
George Tai Benson, mémoire vivante de la Nation
L’émotion a atteint son comble avec la présence discrète mais marquante de Georges Taï Benson, figure légendaire de la télévision ivoirienne.
L’ancien animateur, voix d’une époque révolue mais toujours vibrante, a partagé son admiration pour cette jeunesse qui réinvente les célébrations.

« Je retiens que c’est ça la Côte d’Ivoire que nous aimons. Ceux qui ne sont pas venus ont eu tort ! », a-t-il martelé..
Ému, il a confié son attachement renouvelé pour l’hymne national, lui qui a grandi sous le drapeau bleu-blanc-rouge : « Aujourd’hui, je chante l’Abidjanaise avec fierté. », a exprimé Tai Benson avec fierté.
Un festin des sens
Les convives ont été transportés par un voyage culinaire époustouflant : foutou banane, placali, sauce graine, soupe de poisson, abolo… Un hommage savoureux à la gastronomie africaine. Entre les performances slam, contes, live et karaoké, l’ambiance est restée électrique, portée par l’énergie de Luckson Padaud et des danseurs de la compagnie Dumanlé.
(AIP)
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