Séguéla, 24 août 2025 (AIP) – Le canton N’garadougou a célébré la tradition senoufo à travers la première édition de son festival culturel, samedi 23 août 2025, à Fadiadougou.
Parrainé par un cadre du canton, Doumbia Yacoubou, cet événement a marqué un moment fort de retrouvailles et de valorisation du patrimoine local.
Au total, 18 villages sur les 22 du canton ont participé à cette fête populaire. Les festivités ont été rythmées par des danses traditionnelles, des plats locaux et une grande affluence de la population. L’ambiance chaleureuse a témoigné de l’attachement profond des habitants à leurs racines. Les chefs centraux du département de Boundiali, Koné Bakary et le chef canton du Nonholo, représenté par Dr Koné étaient les invités d’honneur
La présence des chefs de village et du chef de canton a donné une dimension solennelle et symbolique à l’événement. Vêtus de leurs plus beaux habits traditionnels, ils ont incarné l’autorité coutumière et le respect des valeurs ancestrales. Leur participation a renforcé le sentiment d’unité et de cohésion entre les communautés. Elle a aussi montré l’importance de préserver les liens entre les générations et de transmettre les savoirs culturels. Leur implication active dans le festival a été perçue comme un signe fort de reconnaissance et de soutien à la jeunesse et aux organisateurs.
Pour le parrain Doumbia, ce festival est bien plus qu’une simple fête. Il représente un devoir de mémoire et un appel à l’unité. « Nous sommes tous des enfants du N’garadougou. Ne perdons pas de vue notre canton, c’est notre fétiche. Il faut le placer au-dessus de tout », a-t-il déclaré avec émotion.
Le sous-préfet de Fadiadougou, Podok Mel Louis, a salué cette initiative, affirmant qu’elle renforce les liens de solidarité, d’amour et de fraternité entre les fils et filles du N’garadougou. Il a également souligné l’importance de transmettre les traditions aux jeunes, dans un monde moderne où les repères culturels tendent à disparaître.
Les danses, les cuisinières et les chefs de villages et de canton sont repartis avec des trophées et des enveloppes. Le festival du N’garadougou devient ainsi un espace de dialogue, de partage et de renaissance identitaire. Les organisateurs souhaitent en faire un rendez-vous annuel, pour raviver la mémoire collective et consolider la paix dans la région du Worodougou.
(AIP)
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