Abidjan, 05 nov 2025 (AIP)- L’Assemblée générale de l’ONU, qui a choisi le 2 novembre 2013, jour de l’assassinat des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali, pour marquer la Journée internationale pour la fin de l’impunité pour les crimes contre des journalistes, en a profité pour faire un point sur un territoire particulièrement touché, la bande de Gaza, où plus de 210 reporters ont été tués par l’armée israélienne en deux ans de guerre.
Selon Reporters sans frontières (RSF), en deux ans de conflit armé, la liste n’est pas exhaustive, tant ils sont nombreux à mourir dans la bande de Gaza. Le dernier exemple en date est le 25 août 2025, lorsque cinq journalistes, collaborateurs de médias internationaux, sont morts dans un double bombardement sur l’hôpital Nasser à Khan Younes, dans l’exercice de leur fonction.
Israël s’est justifié en accusant ces reporters d’être des terroristes, liés au Hamas. Un argument rejeté par plus de 200 médias internationaux dans une mobilisation récente, où ils ont dénoncé les campagnes systématiques de délégitimation des journalistes palestiniens.
Les journalistes palestiniens travaillent en outre dans des conditions extrêmes, entre les bombardements, la faim et la perte de leur maison. Et il est quasiment impossible aussi pour eux d’évacuer la bande de Gaza, toujours complètement fermée et interdite d’accès par Israël aux confrères étrangers. Parmi les journalistes tués, certains avaient laissé sur leurs réseaux sociaux un message vidéo en forme de testament, se sachant en sursis.
(AIP)
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