Tengréla, 10 nov 2025 (AIP) – Les membres du comité technique local (CTL) de Tengréla ont renforcé leurs capacités, les 6 et 7 novembre 2025, sur les dispositions actualisées du Code minier ivoirien, lors d’un atelier organisé par l’ONG Coginta dans le cadre du projet SECORCI2, financé par l’Union européenne.
Cette formation vise à doter les acteurs locaux d’outils juridiques et techniques pour une meilleure coordination de la lutte contre l’orpaillage illégal, tout en promouvant une exploitation aurifère artisanale encadrée et durable.
Selon le directeur régional des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Jean-Louis Wognin, l’atelier a permis aux participants de maîtriser les nouvelles dispositions relatives à l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), notamment le cadre légal et le processus d’autorisation.
Ces connaissances renforceront leur efficacité dans la lutte contre les exploitations clandestines et les pratiques illicites, a-t-il affirmé, invitant les membres du CTL à s’approprier les textes pour mieux encadrer le secteur.
Le directeur intérimaire de l’IFEF, Simplice Koffi, a salué cette initiative qui, selon lui, consolide les moyens d’action du CTL dans un contexte où l’orpaillage illégal constitue une menace pour l’environnement et la sécurité locale.
Mis en œuvre par Coginta sous le pilotage politique du Conseil national de sécurité (CNS) et la supervision du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, le projet SECORCI2 (Sécurité, Cohésion sociale et Résilience des communautés minières) appuie la formalisation de la filière aurifère artisanale afin qu’elle contribue à la création d’emplois, tout en limitant les risques de financement d’activités criminelles et d’extrémisme violent.
La création des comités techniques locaux, instituée par l’arrêté n°139/PM/CAB du 31 mars 2014, s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre l’orpaillage illégal, en misant sur la responsabilisation des acteurs locaux.
(AIP)
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