Divo, 19 nov 2025 (AIP) – Sur l’initiative du ministère des Transports, le préfet du Lôh-Djiboua a pris un arrêté de création du Comité local de facilitation du transport (CLFT) dans la région, dont l’installation officielle des membres a été faite le mardi 18 novembre 2025 à la préfecture de Divo, en présence d’un émissaire du ministère des Transports.
La présidence du CLFT du Lôh-Djiboua est assuré par le préfet de région et du département de Divo, Womblégnon Célestin. Le secrétariat général est administré par le directeur régional des Transports, Goé Justin. Les autres membres du comité local sont les représentants de l’ensemble des acteurs du transport, des opérateurs économiques, et les différents commandements des forces de défense et de sécurité. Les CLFT sont des démembrements du Comité national de facilitation du transport.
Selon l’article 2 de l’arrêté préfectoral, le CLFT a pour missions, entre autres, de collecter et d’analyser les données sur la fluidité et la facilitation des transports dans la circonscription administrative de sa compétence, mener des activités de démantèlement des barrages illégaux, de lutte contre les tracasseries routières et les phénomènes du racket, lutter contre toute entrave à la fluidité des transports dans la région.
« Nous devons travailler afin que nous-mêmes, ici au niveau de Divo, nous puissions cerner toutes questions et nous donner les moyens d’agir de la façon la plus prompt possible pour que le comité puisse réussir sa mission », a déclaré le président du CLFT.

Le chef de service Fluidité de l’Observatoire de la fluidité des Transports, Konaté Siaka, a invité les forces de défense et de sécurité à œuvrer de sorte à réduire considérablement les barrages de contrôle pléthoriques sur les axes routiers.
Il a relevé que les tracasseries routières pénalisent l’économie du pays et affectent l’image de la Côte d’Ivoire dans la sous-région parce que, dans le cadre de la CEDEAO, elle a pris des engagements de faciliter la circulation des personnes et de biens.
« Les CLFT sont appelés à trouver des solutions locales au problème de la fluidité de transports », a soutenu le chef du service Fluidité des transports. Il a expliqué que si les transporteurs remplissent les conditions légales prévues pour exercer ce métier, l’Etat de Côte d’Ivoire a l’obligation de leur assurer le libre exercice de leur activité sur le territoire national et faciliter l’activité économique au profit de l’ensemble des populations.
Konaté Siaka a précisé que la circulaire interministériel N° 11 36 du 25 juillet 2011 autorise en Côte d’Ivoire 33 localités à abriter des barrages routiers. Aucune localité de la région du Lôh-Djiboua n’y figure. Il a relevé la nécessité de respecter les règlements sur les ‘’axes communautaires’’ qui rallient les deux ports ivoiriens aux frontières des pays de l’hinterland. Il est accordé 72 heures aux camions qui empruntent ces axes de circuler librement, sans contrôle jusqu’à la frontière.
L’installation des CLFT est une activité de l’Observatoire de la fluidité des Transports, un service de ce ministère. Le comité local du Lôh-Djiboua constitue le 16ème CLFT installé sur les 33 à installer dans les régions et districts autonomes de Côte d’Ivoire.
(AIP)
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