Ferkessédougou, 14 déc. 2025 (AIP) – Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) du Tchologo a organisé, vendredi 5 décembre 2025, des séances d’écoute dénommées « journées de consultations foraines » dans le village de Nambonkaha, situé dans la sous-préfecture de Ferkessédougou, en présence du corps préfectoral, de la chefferie traditionnelle et des populations locales.
Selon le président régional du CNDH du Tchologo, Topka Emmanuel, ces consultations visent à rapprocher l’institution et ses démembrements des populations afin de leur permettre d’exprimer leurs préoccupations et de recevoir des informations sur les droits de l’homme.
Il a précisé qu’au cours de ces séances, le CNDH a apporté des conseils et des orientations, tout en enregistrant et traitant les requêtes formulées, conformément aux procédures en vigueur. Il a, par ailleurs, invité les chefs traditionnels à ne pas se substituer à la justice dans la gestion des conflits.
« Les chefs traditionnels sont les garants de la cohésion sociale et de la quiétude dans les villages. Ils ne doivent pas se substituer à l’État dans l’exercice de la justice », a déclaré M. Topka, soulignant la nécessité d’une collaboration entre les autorités administratives, traditionnelles et les institutions de défense des droits de l’homme pour préserver la paix dans la région.
Plusieurs centaines de personnes issues de Nambonkaha et des campements environnants ont pris part à ces consultations.
Le sous-préfet de Ferkessédougou, N’Guessan Gérald, s’est félicité de la tenue de cette activité et a encouragé les populations à saisir le CNDH et les structures compétentes en cas de violation de leurs droits.
(AIP)
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