Selon un communiqué publié le vendredi 26 décembre 2025 par la PLCC, centre technique de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un nouveau-né prématuré abandonné avait été admis en urgence dans une clinique où il a bénéficié, durant près de trois mois, de soins médicaux intensifs, mobilisant continuellement le personnel soignant.
Le père de l’enfant, identifié ultérieurement comme G.K.Y., a été informé de la situation et s’était engagé à régler les frais liés à l’hospitalisation de son fils, un engagement qui n’a cependant pas été respecté. Dans ce contexte, il a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux, accusant la clinique de pratiques qu’il jugeait abusives.
Ces propos, largement relayés sur les plateformes numériques, ont porté atteinte à l’image et à la réputation de l’établissement sanitaire, conduisant la clinique à saisir la PLCC. À l’issue des investigations techniques menées par les services spécialisés, l’auteur de la publication a été formellement identifié puis interpellé.
Entendu par les enquêteurs, le mis en cause a reconnu les faits, indiquant avoir agi sous le coup de l’émotion, face au coût élevé des soins médicaux. La PLCC précise que cette motivation n’exonère toutefois pas la responsabilité pénale liée à la diffusion de contenus diffamatoires en ligne.
G.K.Y. est poursuivi pour diffamation via un système d’information, en application de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité, et sera présenté devant la juridiction compétente.
À travers cette interpellation, la PLCC réitère son appel à un usage responsable des réseaux sociaux, rappelant que la diffusion de contenus non vérifiés peut entraîner de lourdes conséquences juridiques, humaines et morales.