Abidjan, 25 juin 2025 (AIP) –Le cacao, richesse agricole et identité économique ivoirienne, et le jazz, musique de liberté et de dialogue, deux symboles forts se sont conjugués pour porter un message de paix et de cohésion sociale à l’occasion de la deuxième édition du Cacao jazz Festival, officiellement lancée samedi 21 juin 2025 à l’Institut des technologies d’Abidjan (ITA), à Cocody-Deux Plateaux.
Placée sous le thème « Cacao, Jazz et Innovation : une symphonie pour la paix et la cohésion sociale », l’édition 2025 a rassemblé un large éventail d’acteurs, planteurs, artistes, étudiants, représentants institutionnels, entrepreneurs, autour d’une ambition commune, à savoir utiliser la culture, la musique et la technologie comme leviers de réconciliation et de construction du vivre-ensemble.
Pour le commissaire général du festival, N’gnace Koffi, cette alliance entre cacao et jazz est bien plus qu’un symbole. « Le cacao nourrit le corps, le jazz nourrit l’âme. Ensemble, ils racontent l’histoire d’un peuple et portent l’espérance d’un avenir pacifié », a-t-il souligné.
Le festival se positionne comme une initiative culturelle majeure pour restaurer le lien communautaire, promouvoir le dialogue et encourager la reconnaissance des forces vives rurales, notamment les planteurs, piliers de l’économie ivoirienne.
Né dans la région cacaoyère de Divo, le cacao jazz Festival célèbre la fierté nationale du premier producteur mondial de cacao, tout en l’ouvrant à l’universalité du jazz, art de la rencontre et de l’improvisation. Cette année, le festival fait une large place à l’innovation et à l’éducation, en partenariat avec l’ITA, afin de connecter la jeunesse aux enjeux culturels et citoyens.
Tout au long de la journée de lancement, les participants ont assisté à des panels de réflexion, visité les laboratoires technologiques de l’ITA et vibré au rythme de prestations musicales métissées, véritables ponts entre traditions africaines et influences jazz.
Sous le slogan « Le succès de ce pays repose sur l’agriculture », les organisateurs ont aussi tenu à rendre hommage aux paysans ivoiriens, acteurs silencieux mais essentiels de la souveraineté alimentaire et de la stabilité économique du pays.
Avec ce festival, les promoteurs entendent inscrire durablement l’événement dans le paysage culturel ivoirien comme un espace de rayonnement intellectuel, artistique et citoyen, au service d’une Côte d’Ivoire apaisée et rassemblée.
(AIP)
rd/kp

