Toumodi, 06 juil 2025 (AIP) – La directrice départementale des Eaux et Forêts de Toumodi, le colonel Zikobou Cécile, a exhorté les populations à une mobilisation communautaire accrue en vue de préserver et accroître le patrimoine forestier ivoirien.
Elle s’exprimait à l’occasion d’une opération de planting d’arbres organisée dans le village de Zahakro, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’arbre, samedi 5 juillet 2025, en présence du préfet de région, autour du thème : « Pour la paix, je plante un arbre ».
Le colonel Zikobou a souligné que planter un arbre revient à faire la paix avec la nature et à semer la réconciliation entre l’homme et son environnement. « C’est garantir la stabilité, la santé et la prospérité. Notre direction s’engage à accompagner toutes les actions de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts », a-t-elle déclaré, invitant particulièrement les jeunes à faire du reboisement une activité permanente.
Le représentant des populations de Zahakro et de Kahankro, M. Koffi Lucien, a affirmé que planter un arbre, « c’est croire en l’avenir et se dresser contre les effets pervers du changement climatique dans notre région et dans notre pays ».
Le 2e maire adjoint de Toumodi, Barome Aristide, a rappelé l’importance vitale du reboisement : « Le planting d’arbres est une nécessité, car sans arbres, il n’y a pas de pluie, donc pas de bonnes récoltes, et pas de nourriture ».
Le préfet de la région du Bélier, N’Guessan Kouakou Germain, a salué les efforts du gouvernement pour reverdir le couvert forestier. « En instituant la Journée nationale de l’arbre le 5 juillet de chaque année, le gouvernement veut inculquer à chaque citoyen l’amour et le respect de notre patrimoine forestier, en vue de sa sauvegarde. Le thème de cette année, Pour la paix, je plante un arbre, met en corrélation l’arbre et la culture de la paix. L’arbre est symbole de patience, de persévérance, de dialogue, et par conséquent, de cohésion et de paix. Nous devons cultiver cette paix dans nos cœurs et dans nos communautés », a insisté M. N’Guessan.
Près de 6000 plants de teck et de gmelina ont été mis en terre sur une superficie de cinq hectares à Zahakro par les autorités, les agents des Eaux et Forêts et les populations.
(AIP)
Gba/gso/haa