San Pedro, 10 juil 2025 (AIP) – L’édition 2025 des Journées scientifiques de la Société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI), ouverte le mercredi 09 juillet à San Pedro, vise à renforcer les compétences des sage-femmes et médecins spécialistes afin de réduire la mortalité maternelle lors de l’accouchement.
Le directeur de cabinet adjoint du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pr Soro Kountélé Gona a procédé à l’ouverture officielle de cette session placée sous le thème “Stratégies de réduction du troisième retard”.
Représentant le ministre de tutelle et parrain de l’événement, Pr Soro et le président de la SOGOCI, Pr Serge Boni, ont exhorté les professionnels de la santé à un changement des pratiques et habitudes qui retardent la prise en charge des femmes en travail, un facteur identifié comme le « troisième retard », afin d’éviter les décès maternels et néonatals.
Le directeur de cabinet adjoint a rappelé qu’il existe également d’autres facteurs, identifié comme le premier et le deuxième retard, qui freinent l’arrivée des femmes dans les structures sanitaires. Toutefois, les professionnels de santé doivent pleinement jouer leur rôle afin d’éliminer tous les décès évitables.

En Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle, évalué à 614 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2012, est passé à 385 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2021, grâce aux efforts conjugués du gouvernement et des acteurs du secteur de la santé.
Durant trois jours, les sages-femmes, gynécologues et obstétriciens échangeront autour de plusieurs sous-thèmes, notamment les soins obstétricaux et la réduction du troisième retard, l’hémorragie du post-partum, la prise en charge des cancers gynécologiques et mammaires, ainsi que des communications libres.
La SOGOCI regroupe 441 gynécologues et obstétriciens des secteurs public et privé, ainsi que 7 000 sages-femmes affiliées. Elle se donne pour mission principale d’œuvrer à l’amélioration de la qualité des soins, en vue de renforcer les indicateurs de santé de la reproduction en Côte d’Ivoire. À cet effet, elle assure la formation continue de ses membres, favorise les échanges scientifiques et mène des actions de santé publique.

(AIP)
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