Odienné, 26 nov 2025 (AIP) – Le directeur général du Conseil coton anacarde et Karité (CCAK), Mamadou Berté, a assuré les producteurs que le prix bord champ du kilogramme de noix de cajou, fixé à 350 FCFA, sera strictement respecté, précisant qu’aucun acteur de la filière ne sera désormais autorisé à proposer un tarif inférieur à ce seuil.
Intervenant devant les acteurs de la filière, samedi 22 novembre 2025, à Odienné, M. Berté a insisté sur les perspectives favorables liées à l’évolution du marché.
« Je peux garantir que grâce aux efforts du gouvernement, grâce aux différents mécanismes mis en place, nous pouvons rassurer les parents producteurs pour dire que le prix de 350 francs CFA est une base. Aujourd’hui, on ne pourra plus proposer des prix en dessous de 350 francs. Maintenant, si les éléments du marché sont favorables à certains niveaux, c’est clair qu’on peut aller au-delà, c’est ce qu’il faut comprendre », a-t-il déclaré.
Le DG du CCAK a souligné l’augmentation significative de la capacité de transformation locale, en tant qu’axe stratégique majeur pour garantir le respect des prix fixés par l’Etat pour permettre aux producteurs de tirer le meilleur profit de leur activité. Actuellement estimée à 650 000 tonnes, l’objectif de la Côte d’Ivoire est d’atteindre le cap symbolique du million de tonnes transformées.
« Si nous parvenons à un million de tonnes, la quantité restante que nous mettons à l’extérieur est moins maitrisée. On pourra négocier un peu plus », a-t-il expliqué, en marge de la cérémonie officielle de la 5e édition de la journée nationale des acheteurs de noix de cajou qu’a abritée la capitale de la région du Kabadougou.
Mamadou Berté a toutefois exhorté les transformateurs locaux à la transparence dans les négociations, afin de s’assurer que les producteurs “tirent le meilleur profit dans leur spéculation” et bénéficient pleinement de la croissance de la filière.
(AIP)
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