Abidjan, 26 nov 2025 (AIP) – La coordonnatrice du Projet de mise en place d’un mécanisme d’Assurance récolte indicielle en Côte d’Ivoire (PASSIR), Kouassi Adjoua Jeannine, a procédé le mardi 25 novembre 2025 à Abidjan, à l’ouverture d’un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités destiné aux acteurs des filières palmier à huile et riz.
Au nom du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, elle a rappelé que les études de faisabilité menées dans le cadre du projet ont permis d’identifier les filières prioritaires pour le déploiement des premiers produits d’assurance indicielle, à savoir le coton, le palmier à huile et le riz.
Mme Kouassi a indiqué que l’objectif principal de cet atelier, qui prendra fin jeudi 27 novembre 2025, est de renforcer les capacités techniques des acteurs et de les sensibiliser aux mécanismes de l’assurance indicielle agricole, une innovation stratégique face aux défis climatiques.
La coordonnatrice du PASSIR a souligné que la mise en place de l’assurance indicielle répond à la nécessité croissante d’offrir aux producteurs des outils de gestion des risques climatiques, afin d’assurer la protection de leurs actifs et investissements. « L’assurance indicielle est une approche récente et prometteuse, qui constitue une réponse innovante aux risques agricoles, principalement liés aux aléas climatiques », a-t-elle indiqué.
L’atelier permettra d’approfondir les connaissances des acteurs, de partager les expériences internationales et de poser les bases de l’élaboration de produits d’assurance adaptés aux réalités des filières concernées. « Votre participation active est essentielle. Les recommandations issues de cette rencontre serviront de leviers pour affiner et structurer les actions du PASSIR », a-t-elle lancé à l’endroit des participants.
Elle a par ailleurs annoncé que d’autres rencontres seront organisées dans une approche participative et inclusive, afin de garantir que les produits d’assurance qui seront déployés répondent véritablement aux besoins du terrain.
L’agriculture demeure le socle de l’économie nationale, représentant plus de 20 % du Produit intérieur brut (PIB) et 40 % des exportations en 2013. Dans un contexte marqué par la modernisation nécessaire de l’agriculture, la vulnérabilité aux changements climatiques et les crises multiformes, il apparaît indispensable d’adopter des stratégies d’adaptation et de résilience efficaces.
(AIP)
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