Abidjan, 20 oct 2025 (AIP) – L’ambassade de la République islamique d’Iran à Bangkok a publié un communiqué dans lequel elle affirme qu’à compter du 18 octobre 2025, date d’expiration de la Résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, aucune base juridique ni légale ne justifie le maintien ou la réimposition de sanctions ou de restrictions à l’encontre de son programme nucléaire pacifique, rapporte l’Agence de Presse iranienne (Irna).
Dans ce texte, l’ambassade rejette fermement l’initiative des trois pays européens, à savoir la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, visant à réactiver les sanctions onusiennes sur la base des résolutions précédant l’accord sur le Plan d’action global commun (JCPOA).
Une telle démarche, selon l’ambassade, constitue une violation manifeste de la résolution 2231 ainsi que des mécanismes juridiques prévus pour le règlement des différends.
L’ambassade rappelle également la lettre conjointe adressée par les ministres des Affaires étrangères de la Chine, de la Russie et de l’Iran au Secrétaire général de l’ONU, ainsi qu’aux présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, dans laquelle ils expriment leur opposition à cette tentative européenne.
Elle souligne que l’action entreprise par les trois États occidentaux est dépourvue de toute légitimité juridique, en particulier face à l’opposition claire exprimée par deux membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie, lors de la récente réunion du Conseil.
Le communiqué réaffirme par ailleurs la position officielle de l’Iran selon laquelle, après l’échéance prévue du 18 octobre 2025, les résolutions antérieures ayant servi de fondement aux sanctions sont devenues caduques et ne revêtent plus aucun caractère contraignant pour les États membres de l’ONU.
(AIP)
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