Yamoussoukro, 20 oct 2025 (AIP) – L’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) et l’entreprise ivoirienne Sudotec ont signé, vendredi 17 octobre 2025 à Yamoussoukro, une convention de partenariat visant à rapprocher le monde académique de la sphère industrielle, afin d’améliorer la qualité de la formation et l’employabilité des étudiants.
Selon la directrice de la communication, des relations extérieures et des affaires juridiques de l’INPHB, Mme Aw Zita, cette convention, fruit de plusieurs mois de concertation, s’inscrit dans la stratégie de l’établissement d’adapter la formation aux besoins réels du marché du travail.
« L’INPHB œuvre à renforcer ses relations avec le secteur privé pour mieux préparer les étudiants à l’insertion professionnelle. Sudotec, entreprise citoyenne et ivoirienne, partage cette vision », a-t-elle déclaré.
Le partenariat, d’une durée de trois ans renouvelable, prévoit la mise à disposition d’étudiants pour des stages pouvant déboucher sur des emplois, la participation de l’entreprise à la formation continue des enseignants, et son implication dans les réformes pédagogiques de l’institut.
L’entreprise accueillera également des visites d’immersion et contribuera au financement de programmes de recherche appliquée dans le domaine de la logistique des fluides.
De son côté, l’INPHB s’engage à associer son nouveau partenaire à ses activités académiques et extra-académiques, notamment les inter-écoles, et à offrir un cadre propice à la collaboration au sein de son technopôle. La mise en œuvre du partenariat sera suivie par un comité mixte, chargé de veiller au respect des engagements.
Pour l’entreprise, ce partenariat marque une étape majeure dans sa politique de proximité avec le monde académique. Le directeur des opérations de l’entreprise, Matthieu Jacques, a souligné que cet accord « symbolise bien plus qu’un simple partenariat administratif, mais un pont entre la formation, la recherche et l’industrie ».
Fondée il y a plus de 35 ans, Sudotec s’est imposée comme acteur de référence dans la gestion des fluides dans la sous-région ouest-africaine. L’entreprise ambitionne d’« accompagner les jeunes ingénieurs dans leur apprentissage des réalités du terrain » à travers des stages, des conférences, des ateliers techniques et la participation à des jurys d’évaluation.
« Le développement industriel de la Côte d’Ivoire et de la sous-région ne se fera pas pour la jeunesse, mais par la jeunesse », a affirmé Matthieu Jacques, réitérant la volonté de son entreprise de contribuer activement à la formation d’une génération d’ingénieurs compétents et innovants, capables de répondre aux défis économiques et technologiques du pays.
(AIP)
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