Abidjan, 15 juil 2025 (AIP) – À l’occasion de la Journée internationale du journaliste sportif, célébrée chaque 2 juillet, l’Union des femmes reporters sportives d’Afrique section Côte d’Ivoire (UFRESA-CI) lance la première édition d’activités les 25 et 26 juillet 2025 à Abidjan. Entre formation, transmission d’expériences et moment sportif, cet événement vise la valorisation de l’expertise féminine dans le journalisme sportif. À quelques jours du lancement, sa présidente, Elisabeth Goli, nous en livre les grandes lignes.
AIP : Bonjour Madame la Présidente. À quelques jours de la Journée internationale du journaliste sportif qui se tiendra à Abidjan, comment vous sentez-vous ? Et que représente cet événement pour vous ?
Mme Goli : Bonjour, et merci pour cet espace d’échange. Je suis très enthousiaste, et je dirais même fière. Cet événement est plus qu’une célébration : c’est un moment fort de reconnaissance et de valorisation du travail des journalistes sportifs, particulièrement des femmes, souvent invisibles malgré leur professionnalisme. Tenir cet événement à Abidjan, ville dynamique sur les plans sportif et médiatique, représente un symbole fort pour l’ensemble du continent.
AIP : Deux jours sont prévus, avec une formation le 25 juillet. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette journée de formation ?
Mme Goli : Nous avons conçu une formation à la fois utile et adaptée aux réalités du terrain, structurée autour de quatre modules clés. Le Module 1 porte sur le storytelling sportif, en mettant l’accent sur les récits humains et émotionnels derrière les performances. Le Module 2, consacré au traitement de l’information, insiste sur l’importance de la rigueur et de la vérification face à la rapidité et aux rumeurs du monde sportif. Le Module 3, dédié à la photographie sportive, explore la narration visuelle et les techniques de couverture en conditions réelles. Enfin, le Module 4 traite du fact-checking à l’ère de l’IA, en outillant les participantes pour lutter efficacement contre les fake news sportives, de plus en plus fréquentes et virales.
AIP : Outre la formation, une exposition spéciale mettra à l’honneur les productions des femmes reporters sportives.
Mme Goli : Photographies, articles, reportages vidéo et autres travaux réalisés sur le terrain seront présentés au public, dans le but de valoriser leur savoir-faire. Une belle occasion de découvrir le talent et l’engagement de ces professionnelles souvent restées dans l’ombre.
AIP : Et le 26 juillet, que nous réserve cette journée ?
Mme Goli : La place sera accordée au sport. Absolument ! Le sport, ce n’est pas seulement ce qu’on couvre, c’est aussi ce qu’on vit. Cette journée sera consacrée à une activité sportive collective : le Zumba. C’est un moyen de souder la communauté, de créer du lien dans la convivialité, mais aussi de montrer que nous sommes aussi actrices du sport.
AIP : Que souhaitez-vous que les participantes retiennent de cet événement ?
Mme Goli : Qu’elles ne sont pas seules. Qu’il existe une communauté soudée, engagée et compétente prête à les soutenir. Que leur voix compte. Et qu’à travers des initiatives comme celle-ci, nous écrirons ensemble une nouvelle page du journalisme sportif africain, plus inclusif, plus juste et plus ambitieux.
AIP : Un dernier mot ?
Mme Goli : Rendez-vous à Abidjan les 25 et 26 juillet ! Et surtout, n’oublions jamais que raconter le sport, c’est aussi construire des modèles, inspirer des générations et porter haut les couleurs de l’excellence journalistique au féminin.
(AIP)
kam