Dabou, 22 juil 2025 (AIP)- Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières a annoncé lundi 21 juillet 2025, à la préfecture de Dabou, la tenue imminente de l’enquête des modules complémentaires de l’année 2025/2026, sur les populations agricoles, leurs pratiques culturales, les parcelles ainsi que leurs superficies pour avoir des données fiables.
L’information a été livrée par le sous directeur de l’informatique et du système d’information, au ministère de l’agriculture, Kamaté Amara, en présence du sous- préfecture de Lopou, des autorités coutumières de la région des grands ponts, des responsables administratifs, des responsables des organisations professionnelles agricoles.
Selon M. Kamaté, cette enquête, qui est à sa deuxième édition, se déroule sur toute l’étendue du territoire, en respectant les huit axes préalablement définis.
Elle vise à fournir des données statistiques fiables à l’état, aux autorités, aux bailleurs en vue de mener des actions solides et durables en faveur du monde agricole.
Un questionnaire assez large a été élaboré, a t il indiqué, grâce à la collaboration technique de quatre ministères que sont l’agriculture, les eaux et forêts, les ressources animales et l’environnement. Il porte sur la collecte de données relatives notamment, à la taille des ménages enquêtés, le chef de ménage, la pratique agricole, le rendement à l’hectare, la superficie des parcelles, les intrants utilisés, les pertes et les causes des pertes, les espèces animales, le nombre de production et de reproduction, pour l’agro foresterie, les essences, les parcelles consacrées à cette pratique et les cultures associées aux essences.
Elle devrait démarrer, a fait savoir le sous directeur Kamaté Amara, après la phase d’information et de sensibilisation prévue pour le 23 juillet 2025 et concerner tous les domaines agricoles, les animaux, la forêt.
L’enquête financée par la Banque mondiale à travers le projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques (PHAS) est prévue pour une durée d’au moins six mois, note-t-on.
(AIP)
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