Boundiali, 21 sept 2025 (AIP)- L’équipe de la Commission régionale des droits de l’homme (CRDH) de la Bagoué, conduite par sa présidente, Bè Yéo Wodan Delphine, a exhorté les populations de la région au respect des droits de l’homme pour un processus électoral apaisé, lors d’un forum d’échanges, organisé au siège de l’institution à Boundiali.
Ce forum d’échange financé par l’Union européenne (UE) et qui a bénéficié de l’appui technique de l’Institut danois des droits de l’homme (IDDH), s’est tenu jeudi 18 septembre 2025. Il s’inscrit dans le cadre des activités du projet d’Appui au respect des Droits de l’Homme dans les processus Électoraux (PARDHE) axé autour du thème , ” le rôle des acteurs locaux et des jeunes pour des élections respectueuses des droits de l’Homme”.
Il vise à sensibiliser les acteurs locaux et la jeunesse de la Bagoué pour des élections présidentielles apaisées dans la région.
L’officier des droits de l’Homme de la commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de la Bagoué, Konaté Siriki, a indiqué qu’en période d’élections en Côte d’Ivoire où le climat socio-politique est tendu, plusieurs types de violations font surface et portent atteinte aux droits humains.
La violation de ces droits peut compromettre l’intégrité des élections et le bon fonctionnement de la démocratie, car plusieurs droits de l’homme sont essentiels pour garantir la légitimité et la sécurité du processus.
M. Konaté a également souligné que la jeunesse et la société civile joue un rôle important et complémentaire dans la promotion d’élections respectueuses des droits de l’homme. Leur engagement pour le respect et la protection des droits humains sont indispensables à travers le renforcement de la collaboration entre les acteurs étatiques, la société civile et les jeunes pour assurer des élections libres, régulières et crédibles.
La présidente de la commission régionale des droits de l’homme de la Bagoué, Bè Yéo Wodan Delphine, a révélé que les femmes, composantes de la société civile, sont victimes d’atteintes ou violations de droits de l’homme sous diverses formes allant de la discrimination à la participation, à des violences physiques et verbales.
Selon elle, le respect des droits de participation des femmes en politique revêt des enjeux aussi bien démocratique, de développement que de justice sociale.
(AIP)
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