Abidjan, 24 sept 2025 (AIP) – Le secret du vote en Côte d’Ivoire repose sur trois piliers complémentaires, à savoir l’isoloir, garant de l’intimité du choix, la sécurité, pour protéger le citoyen, et la loi, qui sanctionne toute tentative d’atteinte à la liberté de vote.
À l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, les électeurs ivoiriens sont invités à se rappeler de leur droit au secret du vote. Derrière le rideau de l’isoloir, chaque électeur se retrouve seul face à son bulletin. Ce petit espace, souvent perçu comme anodin, constitue en réalité le cœur du processus démocratique. Il permet à chacun de choisir librement son candidat, sans contrainte ni surveillance.
Selon l’article 53 du Code électoral, chaque citoyen vote seul dans l’isoloir, à l’abri de toute contrainte ou regard extérieur. Cette disposition, simple en apparence, est essentielle. Elle garantit que le vote reflète véritablement la volonté individuelle de chaque citoyen.
La sécurité au service de la liberté
La protection du secret du vote ne se limite pas à l’isoloir. Les forces de sécurité présentes le jour du scrutin ont pour mission de créer un environnement calme et serein. Leur rôle est strictement de protéger les électeurs et de prévenir tout risque d’intimidation, et non d’influencer le choix de quiconque. Le Code électoral, renforcé par le Code pénal, prévoit des sanctions contre toute tentative d’intimidation ou de corruption visant à influencer le choix des électeurs, garantissant ainsi la liberté et la confidentialité du vote.
Un cadre légal clair et dissuasif
Les contrevenants s’exposent à des amendes importantes et à des peines d’emprisonnement. Ces mesures rappellent que la démocratie ivoirienne repose sur le respect strict du choix individuel et que toute atteinte à cette liberté est prise très au sérieux.
La protection du secret du vote implique aussi l’engagement des électeurs eux-mêmes. Refuser les pressions, signaler les tentatives d’influence et voter librement sont autant de gestes qui renforcent la démocratie et garantissent que chaque voix compte réellement.
Le 25 octobre 2025, chaque bulletin glissé dans l’urne sera ainsi le reflet de la volonté authentique d’un citoyen, exprimée dans un cadre sûr, confidentiel et légalement protégé.
(AIP)
kp