Abidjan, 19 oct 2025 (AIP) – Le candidat du Congrès démocratique (CODE) à la présidentielle, Jean-Louis Billon, envisage de nouvelles mesures de protection et d’émancipation des femmes ivoiriennes, selon le Pilier 2 de son projet de gouvernance, intitulé « Capital humain : des citoyens formés, protégés et émancipés ».
À travers plusieurs projets phares, il entend garantir leur sécurité, renforcer leurs droits et leur donner les moyens de participer pleinement au développement national.
Le candidat du CODE prévoit la mise en œuvre de programmes d’accès prioritaire au microcrédit et à la protection sociale. Ces initiatives visent à soutenir les femmes dans leurs activités économiques, à réduire la pauvreté et à promouvoir leur autonomie financière, aussi bien en milieu rural qu’urbain.
Souhaitant garantir un environnement sûr et équitable pour toutes, Billon s’engage également à faire adopter une loi contre le féminicide et les violences basées sur le genre, afin d’instaurer une tolérance zéro face aux violences faites aux femmes. Cette loi prévoira des dispositifs de prévention, de répression et de prise en charge adaptés aux réalités du terrain.
Par ailleurs, le candidat promet la création d’un cadre juridique et institutionnel solide pour accompagner l’émancipation féminine. Ce dispositif permettra d’assurer une meilleure représentativité des femmes dans les instances de gouvernance, les entreprises et les collectivités locales, afin qu’elles contribuent pleinement à la prise de décision nationale.
« Protéger les femmes, c’est protéger la nation. Leur donner les moyens d’agir, c’est garantir l’avenir de la Côte d’Ivoire », a affirmé Jean-Louis Billon, appelant à une société plus juste, plus inclusive et respectueuse des droits de toutes et tous.
De ce fait, le candidat s’engage à combattre les injustices qui entravent la cohésion sociale et à bâtir une prospérité partagée, fondée sur l’équité et la solidarité. Pour lui, chaque Ivoirien, où qu’il se trouve, doit pouvoir accéder aux mêmes opportunités et espérer un avenir meilleur.
Pour y parvenir, il est indispensable de restaurer la cohésion sociale : aucune nation ne peut durablement prospérer dans la division. « C’est pourquoi, si je suis élu Président de la République, ma première action sera d’engager un processus fort de réconciliation nationale, marqué par le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques. L’unité nationale doit être le socle de notre développement », soutient-il.
Ouverte le 10 octobre, la campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 23 octobre. Quatre autres candidats sont en lice à savoir Alassane Ouattara, président sortant, Don Mello, Henriette Lagou et Simone Ehivet Gbagbo.
(AIP)
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