Abidjan, 02 oct 2025 (AIP)- Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a annoncé, mercredi 1er octobre 2025, qu’il vise un taux de décaissement de 30 % en 2026 dans le cadre de la mise en œuvre du portefeuille des projets et programmes financés ou cofinancés par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire.
« Le taux de décaissement en 2025 s’est élevé à 24,3 % pour les IPF (projets d’investissement) et à 30 % pour les PForR (prêts programmes pour les résultats), atteignant son meilleur niveau depuis sept ans, avec une progression de plus de 10 points depuis 2018 », a souligné M. Coulibaly lors de la réunion de rentrée fiscale 2025-2026 du portefeuille de la Banque mondiale.
Ce taux de décaissement à améliorer représente un volume de ressources de 570,027 milliards de francs CFA. Il a été enregistré lors de la mise en œuvre d’un portefeuille comprenant 24 projets actifs, estimés à 3 690 milliards de FCFA.
Selon le ministre, l’amélioration du taux de décaissement est le fruit d’une synergie constante entre l’État, dans ses différents démembrements, la Banque mondiale et le secteur privé. Elle est aussi la traduction concrète du fait que les projets lancés, les réformes conduites et les décaissements effectués doivent générer un impact mesurable et visible pour les populations.
” L’atteinte d’un taux de décaissement de 30 % pour l’année fiscale 2026 n’est pas seulement envisageable, elle est à notre portée, si nous savons maintenir l’élan et consolider cette dynamique collective, véritable gage de l’engagement de la Côte d’Ivoire dans sa coopération avec la Banque mondiale” a insisté Adama Coulibaly.
Le portefeuille de la Banque mondiale comprend des projets actifs couvrant des secteurs stratégiques, notamment la macroéconomie, les infrastructures, l’énergie, la transition numérique, le capital humain, la cohésion sociale, l’environnement et la gouvernance.
La Banque mondiale a annoncé, pour l’année fiscale 2026, de nouveaux engagements d’un montant de 1,213 milliard de dollars US. Ces ressources additionnelles concernent les problématiques des investissements sociaux, des réformes budgétaires, de la transition énergétique, de la santé et de la protection sociale, ainsi que de la digitalisation et du logement.
Pour le ministre des Finances, ces nouvelles ressources traduisent à la fois la confiance renouvelée de la Banque mondiale dans le potentiel de la Côte d’Ivoire et la volonté du gouvernement de canaliser les ressources vers les secteurs à fort impact pour les populations. Il a engagé devant la directrice de division pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira, tous les acteurs et les intervenants de la chaîne de dépense, à faire preuve de proactivité, afin que le portefeuille demeure un véritable instrument de transformation et un vecteur de confiance auprès des partenaires économiques de la Côte d’Ivoire.
(AIP)
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