Abidjan, 1er juil 2025 (AIP) – L’annuaire statistique de l’état civil 2024, dévoilé officiellement lundi 30 juin 2025, est un outil de planification publique, a souligné le directeur des études, de la statistique, de la planification et du suivi-évaluation au ministère de l’Intérieur, Takpé Serge Yavo, lors de l’atelier de présentation de ce document réunissant les principaux acteurs du secteur.
« Il faut dire que cet annuaire statistique de 2024, à l’instar des autres éditions, est un outil d’aide à la planification. Pour bien mener les politiques publiques, il faut tenir compte des effectifs », a déclaré M. Yavo.
M.Yavo a expliqué que les données de l’annuaire sont collectées à travers une fiche technique transmise aux sous-préfets et aux maires, lesquels les renseignent chaque mois avant de les retourner aux services compétents. « Une fois les fiches reçues, nous procédons à un traitement à l’aide d’un logiciel dédié. À l’issue de cette phase, les tableaux et graphiques sont générés, puis consolidés lors d’un atelier regroupant tous les acteurs impliqués », a-t-il détaillé.
Parmi ces acteurs figurent notamment le ministère de la Justice, le ministère des Affaires étrangères (pour les données d’état civil consulaire), ainsi que les officiers d’état civil, les sous-préfets et les chefs de services administratifs des mairies.
Le rapport d’analyse de l’annuaire, élaboré par l’Agence nationale des statistiques (ANSAT), apporte un éclairage sur les tendances observées à partir des données collectées, et en propose une interprétation. Il constitue, selon M. Yavo, un outil d’aide à la décision à l’usage des pouvoirs publics, des collectivités territoriales, des étudiants, des partenaires techniques et financiers, ainsi que de toute personne intéressée par les questions d’état civil.
L’annuaire recense notamment les enregistrements de naissances, de mariages, de décès et de divorces sur l’ensemble du territoire national.
La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, ainsi que du représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Jean Fructueux Bako.
(AIP)
apk/zaar