Abidjan, 15 oct 2025 (AIP) – Candidat à la présidentielle de 2025, Ahoua Don Mello inscrit son projet politique dans une dynamique géopolitique mondiale, prônant l’adhésion de la Côte d’Ivoire à la vision multipolaire défendue par les BRICS, dans une déclaration publique faite en juillet 2025.
Vice-président de l’Alliance internationale des BRICS, l’ancien ministre ivoirien affirme vouloir « aider les pays africains à rejoindre ce nouveau pôle économique et politique fondé sur la souveraineté ».
« Les BRICS placent la souveraineté au cœur de leur politique et promeuvent une coopération gagnant-gagnant », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’Afrique doit tirer profit du « déclin de l’hégémonie occidentale ». « Le monde change et le Sud global monte en puissance. Il faut que nous soyons présents dans ce nouvel ordre mondial. »
Il estime que les BRICS « offrent aux États du Sud la possibilité d’accéder à des devises et des technologies sans dépendance politique ».
Ancien conseiller du président guinéen Alpha Condé, Don Mello affirme que son expérience internationale lui a permis « de comprendre les leviers de la souveraineté économique ».
« La Côte d’Ivoire ne doit plus être un simple marché, mais un acteur », a-t-il insisté.
Selon lui, la transformation des matières premières et l’autonomie financière sont « les clés d’une indépendance réelle ».
Ingénieur et intellectuel engagé, Ahoua Don Mello revendique une vision politique fondée sur la souveraineté, la justice sociale et l’autonomie économique, qu’il souhaite incarner lors de la présidentielle d’octobre 2025.
Définissant son orientation comme celle d’un « démocrate socialiste et souverainiste issu du communisme », Don Mello affirme vouloir replacer la réflexion idéologique au cœur du débat politique. « La vacance idéologique de ces trente dernières années a conduit à l’idolâtrie politique », analyse-t-il.
Pour lui, « la souveraineté est la condition de la dignité nationale ».
« Je me bats pour que la Côte d’Ivoire décide de son avenir sans tutelle étrangère », déclare-t-il.
Il voit dans sa candidature « une réponse à l’humiliation et à la dépossession économique des citoyens ».
Ancien enseignant et inventeur, il estime que « la connaissance scientifique fondée sur la preuve doit guider l’action politique ». « Le débat démocratique repose sur la raison, non sur la calomnie », ajoute-t-il.
Pour lui, la transformation de la société ivoirienne passe par « l’éducation, la recherche et la production nationale ». « C’est au moment où le vent est favorable à la souveraineté qu’il faut agir », dit-il encore, appelant les électeurs à « rompre avec la dépendance économique ».
« Ma candidature s’inscrit dans la continuité de cette vision. Unis, nous devons conquérir notre place dans le monde multipolaire ».
(AIP)
haa