Mes chers compatriotes,
Le monde change, l’Afrique change, et la Côte d’Ivoire a la possibilité de s’inscrire dans cette dynamique de changement. Pour emprunter la voie du changement, nous avons conçu un programme qui s’articule autour de trois (3) grandes directions.
D’abord, inscrire la Côte d’Ivoire dans la dynamique de la démocratie. En 1990, nous avons eu le multipartisme. Mais le multipartisme se caractérise aujourd’hui par le gouvernement d’un Parti, par un Parti, pour un Parti. C’est comme un corps humain qui est atteint d’une maladie hémiplégique qui fait qu’une partie de son corps travaille, et l’autre moitié de son corps est malade. Nous devons faire revivre tout le corps social. Pour y arriver, notre principale proposition, c’est une amnistie générale, la libération de tous les prisonniers politiques, le retour de tous les exilés, mais aussi la mise en place d’un Conseil des Sages, qui réunira les anciens Chefs d’Etats et les partis politiques les plus influents. Cette Institution neutre va permettre de mettre en place une commission électorale indépendante, un découpage électoral consensuel, une liste électorale consensuelle afin d’inscrire la Côte d’Ivoire dans la dynamique des élections justes, transparentes et inclusives. Ce qui favorisera un développement durable en matière de politique.
La deuxième orientation fondamentale que nous donnons, c’est la souveraineté. Nous pensons que depuis 1960, la Côte d’Ivoire a emprunté le chemin du développement, mais les accords de coopération que nous avons signé avec l’ancienne puissance coloniale nous a enlevés des pans entiers de notre souveraineté, notamment en matière monétaire, en matière défensive et en matière industrielle. Tout simplement parce que la Côte d’Ivoire n’avait pas suffisamment de cadres et de capitaux pour faire face à tous ces défis. Aujourd’hui, nous avons tellement de cadres et beaucoup de capitaux qui sont créés en Côte d’Ivoire, à telle enseigne que des docteurs sont au chômage. Pour relever le défi de la souveraineté, nous devons développer le capital humain, parce que nous avons ce devoir de faire du citoyen non seulement une personne qui a le savoir, le savoir-faire et le savoir-faire-faire. Cette compétence repose exclusivement entre les mains des enseignants et des chercheurs. C’est pourquoi, il est important qu’une prime supplémentaire soit attribuée à chaque enseignant et chaque chercheur, pour que nous puissions passer effectivement du savoir au savoir-faire et au savoir-faire-faire. Ainsi, tout diplômé pourra sortir du système éducatif avec une compétence effective.
Au niveau de l’armée, nous devons être maitre de notre propre armée et bâtir une politique de défense aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix. Nous devons aussi être en possession de notre monnaie et de toute la richesse qui est crée en Côte d’Ivoire. Vous constaterez que dans le domaine du cacao par exemple, nos paysans vendent leurs produits à 2800 FCFA/KG, des intermédiaires viennent les acheter pour les revendre à 6000 FCFA/KG. La différence de 3200 FCFA va malheureusement à l’extérieur et non dans la poche des ivoiriens. Nous pensons que cette différence de prix reconstituée favorisera la construction d’un fonds souverain qui va permettre d’avoir une souveraineté financière en vue de faire face à notre développement industriel. Nous pouvons utiliser le levier du fonds souverain et de la reforme de la monnaie pour bâtir une économie souveraine qui permettra de passer des matières premières aux produits finis en Côte d’Ivoire. Mais aussi, de transformer nos produits que nous avons pour habitude d’importer, à travers les technopôles et les incubateurs d’entreprises.
Troisième volet le plus important, c’est le panafricanisme. Nous pensons que si nous sommes un pays industriel, notre premier marché c’est l’Afrique. Nous devons donc développer l’ensemble des réseaux routiers, du chemin de fer nécessaire entre nous et nos voisins, et à travers tout le continent, conformément à l’agenda 2063 de l’Union Africaine pour que nous puissions aller vers une économie complémentaire entre les Etats et bâtir à terme à l’horizon 2063 les Etats-Unis d’Afrique.
Ivoiriens, Ivoiriennes, notre constitution nous offre une possibilité de sanctionner le régime du Président Alassane Ouattara et de mettre fin à sa volonté de faire un 4ème mandat. Pour ce faire, nous vous invitons tous à vous rendre aux urnes le 25 octobre 2025 pour voter massivement en faveur du candidat Ahoua Don-Mello.
Je vous rassure, je serai capable de relever le défi de la démocratie, de la souveraineté et du panafricanisme. Je sais faire.
Mes chers compatriotes,
Le 25 octobre 2025, accordez-moi vos votes.
Ahoua DON-MELLO
Candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025