Aboisso, 21 mars 2024 (AIP)- La Fondation de recherche et de conseil pour les migrants africains (RECFAM) a lancé, mercredi 20 mars 2024 à Aboisso, son projet de sensibilisation contre les maladies tropicales négligées intitulé « En partenariat avec les détenteurs de droits et les communautés locales pour la prévention, le contrôle et l’éradication des maladies tropicales cutanées (MTN-MC) vers un développement durable ».
Le projet vise, selon le président de RECFAM, Dr Alfred Mbinglo, à contribuer au contrôle, à la prévention, à l’éradication et à l’élimination de la scabiose, de la dermatophytie, de la bilharziose, de la filariose lymphatique (Eléphantiasis), de la cécité, de l’hydrocèle et du pityriasis versicolore et d’autres MTN dans les départements d’Aboisso et de Tiapoum.
Pour y arriver, l’ONG va mettre en œuvre plusieurs actions, a fait savoir la coordonnatrice du projet, Dr Muma Bili.
Il s’agit d’une réhabilitation communautaire qui se traduira par un soutien économique en vue de l’autonomisation des malades, un programme eau et assainissement dont l’objectif est d’améliorer l’eau et d’assainir les foyers et les écoles à travers des forages si nécessaire, des programmes de sensibilisation et des soins en collaboration avec le district sanitaire d’Aboisso.
La réalisation de base de données en ce qui concerne les malades, la recherche des malades, le renforcement des capacités de surveillance des agents de santé aux points d’entrées des frontières entre autres sont également des actions qui seront menées par l’ONG.
Le chef du district sanitaire d’Aboisso, Dr Boua Hermann, s’est réjoui que cette activité de RECFAM vienne renforcer leurs activités quotidiennes.
Le secrétaire général de préfecture, Gueu Guié Honoré, représentant le préfet de région, Légré Koukougon, a remercié l’ONG pour cette « belle initiative ». Il a appelé les populations à y adhérer et à ne plus cacher ces maladies dont les conséquences sont souvent « désastreuses ».
Organisation non gouvernementale créée au Ghana en 2004, la RECFAM lancera mardi ses activités à Tiapoum, a-t-on appris.
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Elle est soutenue par la fondation ANESVAD et travaille en collaboration avec le Ministère de la Santé, de
l’Hygiène publique et de la couverture Maladie universelle, note-t-on.
Elle a pour mission de mener des recherches, de promouvoir des activités sûres et équitables. et une migration digne, de lutter contre la traite et le trafic d’êtres humains, de protéger les enfants vulnérables, d’autonomiser les femmes et les groupes socialement marginalisés, d’assurer un retour et une réintégration durables aux rapatriés volontaires, expulsés, victimes de maltraitance, réfugiés, d’offrir un soutien humanitaire, un développement de l’entrepreneuriat, une formation professionnelle, des conseils et services psychosociaux entre autres.
(AIP)
akn/fmo