Abidjan, 27 sept 2025 (AIP)– Le Réseau des dynamiques institutrices de Côte d’Ivoire (REDICI) a exprimé, vendredi 26 septembre 2025, dans un communiqué parvenu à l’AIP, son indignation face aux propos “stigmatisants” tenus par le préfet de Bangolo à l’endroit des enseignantes.
Le REDICI rappelle que la réforme du congé de maternité et de paternité, entrée en vigueur en mars 2025, concerne l’ensemble des fonctionnaires et ne saurait être présentée comme un handicap propre aux enseignants. L’organisation appelle les autorités à “plus d’objectivité et de responsabilité” afin d’éviter toute discrimination.
Par ailleurs, le réseau condamne avec “force” l’assassinat à son domicile de Yessoh Rita, institutrice à Grand Lahou, qualifié de « féminicide » et de « crime contre l’éducation ». Le REDICI exige que justice soit rendue sans délai et appelle à une mobilisation nationale pour protéger les institutrices, « en première ligne dans la défense de l’école et de l’avenir ».
Le communiqué, porté par la présidente nationale du REDICI, Emma Nadège Diabagaté, a été lu au siège de l’UNESCO à Abidjan-Cocody par la secrétaire générale de l’organisation, Dr. Safiétou Koné, en présence d’autres membres du bureau national.
Le REDICI annonce dans la foulée, le lancement prochain d’actions fortes et de grande portée pour faire barrage aux violences qui frappent les enseignantes et enseignants en Côte d’Ivoire.
(AIP)
fmo