Agboville, 26 sept 2024 (AIP) – Le comité régional du mécanisme de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) de l’Agnéby-Tiassa a procédé à la redéfinition de son cadre institutionnel, lors de sa première session ordinaire, tenue mercredi 25 septembre 2024 à Agboville, pour être plus dynamique.
« Il était important pour nous, depuis la mise en place de ce comité en 2022, que nous ayons des réunions. Celle d’aujourd’hui nous a permis de bien redéfinir le cadre institutionnel dans lequel nous allons nous promouvoir et de mettre en place un mécanisme de gestion de conflits dans l’application du REDD+ », a rappelé le président du comité, le préfet Sihindou Coulibaly.
Il est désormais prévu pour chaque trimestre une session et un projet de modification de l’arrêté préfectoral du comité en cours d’élaboration. Le comité régional REDD+ va aussi s’appuyer sur les sous-comités des sous-préfectures « pour voir de bons résultats ».
« A l’issue de cette réunion, on a compris que tout le monde doit être impliqué. Que chacun des directeurs régionaux, notamment ceux en charge de l’agriculture, de l’environnement, et des opérateurs se sentent concernés par cette lutte qui, à terme, devrait permettre à la population de mieux vivre. Comme l’Agnéby-Tiassa le fait toujours, nous devons donner le meilleur de nous-mêmes pour atteindre les objectifs du mécanisme REDD+ », a souligné M. Coulibaly.
Le secrétaire exécutif du mécanisme REDD+, Ahoulou Yao, a signifié que les comités régionaux constituent des organes essentiels pour atteindre les objectifs environnementaux et climatiques.
Les comités régionaux REDD+ mis en place dans les régions de la Mé, du Sud-Comoé et de l’Agnéby-Tiassa sont présidés par les préfets de région, chargés d’animer le dialogue zéro déforestation au niveau régional et local. Ils sont les démembrements du comité technique interministériel, plate-forme de concertation multi- acteurs.
(AIP)
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