Bondoukou, 03 août 2024 (AIP) – Les parties prenantes intervenant dans l’élaboration du Plan d’aménagement et de gestion (PAG) du Parc national de la Comoé (PNC) sur dix ans, ont salué l’état de conservation satisfaisant et le retrait du parc de la liste des parcs en péril, avec en prime, un taux de performance estimé à plus de 70% sur la période allant de 2015 à 2024.
Selon le représentant du directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), le Lieutenant Colonel Issa Diarrassouba, le parc est pleinement un site du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNCESCO).
“Et de façon pratique sur le terrain, nous pourrons valoriser ce site”, a indiqué le Lt Col Diarasssouba, jeudi 1er août 2024.
Le taux de performance du PAG prévu pour aller au delà des 70% à la fin de l’année 2024, le représentant du Conservateur général, Adama Tondossama, a indiqué que le bilan à mi-parcours de ce PAG de 2015 à 2019 avait conclu que sur 61% de taux attendu, le parc était à 42 % réalisé soit une performance globale de peur près de 70%.
Tenant compte de cette progression, le préfet de Nassian, Gnaoré Ligui Pierre Michel, a félicité les gestionnaires pour les actions menées en vue redorer la blason de ce parc, selon les standards internationaux.
Le PAG est un outil de gestion qui a été approuvé le 27 février 2015 par le ministère en charge des Parcs nationaux et Réserves. Il renferme les orientations stratégiques déclinées sous forme de programmes de gestion. Ces programmes de gestion, au nombre de six, sont déclinés chaque année en activités et mis en œuvre par l’OIPR et ses partenaires techniques et financiers.
Lors de cette rencontre, le rapport d’évaluation de ce plan avec les résultats obtenus et les recommandations. va permettre de disposer d’un PAG sur la période 2025-2034.
Situé dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire, dans la zone de transition entre la savane soudanienne et les formations forestières du domaine guinéen, le Parc national de la Comoé (PNC), d’une superficie de 1 148 756 ha, constitue la plus grande aire protégée du pays et la 3ième en Afrique de l’Ouest.
(AIP)
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