Abidjan, 14 sept 2025 (AIP) – La grande première de la comédie musicale « Joseph, esclave du Dieu vivant », inspirée de l’œuvre de feue Mme Mambé née Beugré Djédji Marthe Irma, s’est tenue vendredi soir à la salle Lougah François du palais de la culture, en présence du Premier ministre, Robert Beugré Mambé, des membres du gouvernement, de leaders religieux et de nombreuses personnalités du monde artistique et culturel.
La pièce, adaptée d’un ouvrage édité par le Centre de recherche et d’action pour la paix (CRAP), mêle théâtre, chant, danse et opéra. Elle a retracé l’histoire biblique de Joseph, symbole de foi, de pardon et de réconciliation.
Sous la direction artistique du dramaturge Assandé Fargas, la production a réuni plusieurs générations de comédiens ivoiriens, dont Bienvenu Neba, Bomou Mamadou, Thérèse Taba et Jeanne Bana, appuyés par le chœur Redemptoris.
« J’ai voulu convoquer toutes les générations de comédiens de notre pays, des doyens aux plus jeunes élèves de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle. C’est un moment unique d’union artistique au service de la parole de Dieu », a déclaré M. Assandé.
Il a souligné le caractère exigeant du projet, préparé en seulement trois mois de répétitions intensives, et l’importance d’un message centré sur la paix, le pardon et la cohésion sociale.
Pour sa part, le Premier ministre Beugré Mambé a rendu hommage à son épouse défunte, auteure de l’œuvre originale.
« Ce n’est pas un soir de discours, mais un soir de réflexion et de silence, car Dieu parle dans le silence. L’histoire de Joseph est celle d’une présence permanente de Dieu à nos côtés », a-t-il confié, rappelant avoir lui-même prêché à plusieurs reprises sur ce récit biblique qui l’avait « profondément bouleversé ».
Le chef du gouvernement a salué l’engagement des artistes à travers cette création collective, invitant chacun à se laisser nourrir par la dimension spirituelle et universelle de l’histoire de Joseph.
Cette comédie musicale, portée par la vision de feu Mme Mambé et par le talent de la scène ivoirienne, se veut une œuvre de foi, mais également un appel à la réconciliation et à l’espérance pour la société.
(AIP)
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