Bondoukou, 09 oct 2025 (AIP) – Le préfet de la région du Gontougo, préfet du département de Bondoukou, Kouadio Gbongbo André, a rendu visite le mercredi 8 octobre 2025 aux réfugiés installés dans le village de Soko, à la frontière ivoiro-ghanéenne, afin de leur témoigner la solidarité de l’État et d’appeler à la paix à l’approche de l’élection présidentielle.
« Je suis venu porter un message de paix, de fraternité et de solidarité, pour que le soir du 25 octobre, jour de l’élection présidentielle, nous puissions nous embrasser en frères », a indiqué le préfet, accompagné des Forces de défense et de sécurité.
Il a remercié les populations hôtes, notamment les parents et les jeunes de Soko, pour leur sens du partage et leur accueil exemplaire envers les réfugiés. Il les a également exhortés à préserver la cohésion sociale et à éviter toute forme de violence. « Les élections ne doivent pas être un motif de division ou de destruction. Nous devons préserver la paix, car c’est notre bien le plus précieux », a-t-il insisté.
Le représentant du gouvernement a, par ailleurs, déploré le conflit en cours de l’autre côté de la frontière, qui rend actuellement impossible le retour au Ghana, avant d’appeler chacun à la responsabilité et au respect des coutumes dans la gestion des différends communautaires.
À l’occasion de cette visite, le préfet a offert des vivres composés de sacs de riz et d’huile, remis au chef du village, Ouattara Karim, pour subvenir aux besoins des réfugiés. À ce jour, 90 personnes sont recensées dans ce village, soit 20 femmes, 28 hommes et 42 enfants mineurs.
Le chef du village a exprimé sa gratitude au préfet et à ses collaborateurs pour ce geste de solidarité, tout en formulant quelques doléances, notamment la mise à disposition d’abris provisoires. « L’ancien camp des douanes, aujourd’hui inoccupé, pourrait être utilisé pour reloger temporairement certaines familles », a-t-il suggéré.
Selon le préfet, des démarches sont en cours, en collaboration avec les autorités ghanéennes, pour trouver une solution durable à cette situation délicate, née d’un différend familial et coutumier.
(AIP)
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