Abidjan, 08 mars 2024 (AIP)- La Côte d’Ivoire et le Japon s’accordent pour accroître d’approvisionnement en céréales aussi bien dans le pays que dans ceux de la région sahélienne.
Ces deux pays ont procédé, jeudi 07 mars 2024 à Abidjan, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, à la signature de l’échange de notes sur le financement du projet de construction du terminal céréalier du port autonome d’Abidjan dans sa phase 2.
Ont paraphrasé les notes, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Kacou Léon Adom et l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Ikkatai Katsuya.
Ainsi, le gouvernement du Japon s’engage à accorder à la Côte d’Ivoire un prêt d’un montant de 2,455 milliards de Yens, soit environ 10 milliards de Francs CFA destiné à financer la deuxième phase du « Projet de construction du terminal céréalier du Port d’Abidjan », a révélé le diplomate japonais.
Ce prêt s’inscrit dans le souci d’apporter une « répondre à la demande croissante d’approvisionnement en céréales aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays de l’hinterland de la région sahélienne et de redynamiser la distribution de denrées alimentaires dans la sous-région », a-t-il ajouté.
Il permettra également de garantir la sécurité de navigation des navires dans le port et devrait soutenir les efforts sans cesse déployés par la Côte d’Ivoire dans la construction de systèmes alimentaires résilients et durables.
Le financement de la phase 2 vise spécifiquement la construction de la Tour de surveillance, indispensable pour la gestion du nouveau terminal céréalier construit dans la phase 1 et inauguré en mai dernier par l’ambassadeur du Japon le ministre des Transports, Amadou Koné.
Dans son Plan National de Développement 2021-2025, la Côte d’Ivoire s’est fixée pour objectif de construire des infrastructures qui soutiennent la croissance en vue d’améliorer davantage l’offre et la qualité des ouvrages de transport. De ce fait, le développement du Port d’Abidjan s’est avéré primordial, se positionnant comme projet prioritaire destiné à amplifier le volume des échanges commerciaux et à améliorer l’efficacité opérationnelle du port.
Le Japon a réaffirmé au sommet du G7 s’est tenu en mai 2023 à Hiroshima, au Japon, sa détermination à renforcer le partenariat avec les pays du G7 ainsi que les pays du Sud dont les pays africains. Il a également réaffirmé son engagement à œuvrer en faveur d’une sécurité alimentaire mondiale résiliente.
Ces actions ont été traduite entre autres par la signature entre les deux pays, d’un prêt d’appui d’urgence à la sécurité alimentaire, de deux programmes de développement économique et social portant sur la fourniture d’engrais et d’équipements agricoles, de projet d’amélioration de services mécanisés dans le secteur de la riziculture pour le renforcement de la compétitivité du riz local.
Le ministre Kacou Léon Adom a salué le dynamisme des relations ivoiro-japonaises qui se traduit dans divers domaines de coopération et l’implantation de nombreuses entreprises japonaises en Côte d’Ivoire. Même si au plan commercial, le niveau des échanges reste en deçà du potentiel dont regorgent les deux pays.
Cette signature de l’Echange de Notes relatif au prêt du Gouvernement du Japon destiné à contribuer à la sécurité alimentaire contribuera, « à n’en point douter, de manière significative à la croissance économique, à la création d’emplois et, par ricochet, à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens », a conclu M. Adom.
(AIP)
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