Abengourou, 02 mai 2024 (AIP)-Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) porté à 75 000 francs CFA est le premier combat des agents contractuels de la Santé, a confié mercredi 1ᵉʳ mai 2024, à Abengourou, le deuxième secrétaire général adjoint du Syndicat national des agents contractuels et assimilés du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (SYNADES), Amadou Donatien.
Invité par la déléguée régionale du SYNADES, Roicky Koffi, pour prendre part au défilé du 1ᵉʳ mai aux côtés de ses camarades de l’Indénié-Djuablin, M. Amadou a expliqué qu’en dépit de la signature par le président de la République Alassane Ouattra du décret de la valorisation du SMIG qui a pris effet le premier janvier 2023, n’est pas appliqué.
« Aucune structure, aucune société de prestation, ainsi que les directeurs d’hôpitaux jusqu’à cette date, ne respectent la décision », a-t-il déploré.
Avec des banderoles rouges attachées aux poignets et à la tête, le passage des agents du SYNADES a été fort remarqué au défilé organisé dans la cour de la préfecture d’Abengourou.
« Nous sommes venus défiler en Tee-shirt rouge et avec des banderoles attachées pour montrer notre mécontentement et dire que nous souffrons, mais nous sommes là dans les villes et villages et continuons de travailler pour sauver des vies. Nous attendons toujours le SMIG et notre intégration à la fonction publique qui est notre deuxième bataille », a fait savoir la déléguée régionale du SYNADES, Mme Koffi.
Le SYNADES est depuis une semaine sur le terrain à l’intérieur du pays pour une tournée d’information et mobilisation pour faire aboutir les discussions en cours avec le cabinet du ministre de la santé, Pierre N’Gou Demba.
(AIP)
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