San Pedro, 30 sept 2024 (AIP) – L’Office Ivoirien des chargeurs (OIC) a renforcé, vendredi 27 septembre 2024, à San Pedro, les capacités du personnel des douanes sur l’usage du Bordereau de suivi des cargaisons (BSC), une procédure digitalisée instituée pour faciliter les opérations de dédouanement des marchandises importées.
Les douaniers intervenant dans l’évaluation et la détermination de la valeur en douane des marchandises, ainsi que dans le contrôle, ont été instruits sur le fonctionnement du BSC et les enjeux de leur collaboration avec l’OIC. Cette formation a été encadrée par la directrice de l’assistance aux chargeurs de l’OIC, Roland Nelly Christiane, le chef de département assistance aux chargeurs et BSC, Ambrofié José, et le directeur régional de l’OIC à San Pedro, Lakpé Arsène.
Mme Roland a expliqué que l’outil BSC est un guichet unique dématérialisé qui concentre tous les documents de la transaction maritime, permettant aux différents services des douanes de déterminer par anticipation les valeurs en douanes des marchandises.
L’OIC intervient en amont de la procédure dans la collecte des documents sur son site en ligne. Une fois que le Bordereau de suivi de cargaison est validé, les douanes interviennent pour déterminer la valeur de la marchandise. Sur la plateforme digitale, des accès (des comptes) sont accordés aux agents des douanes de première ligne pour avoir directement la documentation liée aux transactions, contrairement à l’époque où les opérateurs devaient attendre l’arrivée du navire à quai et aller de bureau en bureau pour remettre les documents nécessaires au dédouanement.
Mme Roland a indiqué que l’objectif est de faire en sorte que les importateurs ivoiriens puissent bénéficier avec célérité et qualité des services offerts dans le cadre du dédouanement de leurs marchandises.
Le sous-directeur des opérations de dédouanement, Col Yao N’Guessan, a salué l’efficacité de cette innovation technologique.
« Il nous a permis de déceler beaucoup de fraudes et de faux documents acheminés à la douane (…) L’OIC, par rapport à son apport via le BSC, nous a permis de rattraper beaucoup de pertes et d’aider l’État à engranger le maximum de recettes », a-t-il déclaré.
En vigueur depuis 2006, le BSC est actuellement implémenté dans le domaine maritime, bien que les textes portant institution et application lui permettent de s’ouvrir à tous les modes de transport.
(AIP)
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