Bouna, 10 nov 2024 (AIP)- Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a souligné samedi 9 novembre 2024 à Bouna, l’importance de l’implication des communautés dans la surveillance des maladies de la faune sauvage pour une gestion efficace des risques zoonotiques.
M. Touré a expliqué que les communautés locales, grâce à leur connaissance approfondie de leur environnement et des comportements de la faune environnante, sont en première ligne pour détecter les signes précurseurs de maladies.
« Leur connaissance du terrain leur permet de détecter rapidement les signes précurseurs de maladies, ce qui est primordial dans une intervention précoce et la prévention des épidémies », a-t-il déclaré, invitant les populations du Bounkani ainsi que celles des autres régions à une implication plus accrue dans ce dispositif de surveillance sanitaire.

L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) indique que 72 % des 60 maladies infectieuses émergentes proviennent d’espèces animales, la majorité de celles-ci ayant pour origine la faune sauvage. Parmi ces maladies, on en dénombre 144, détectées au cours des 60 dernières années, qui ont eu des conséquences importantes pour la santé humaine.
(AIP)
on/kam