San Pedro, 22 nov 2024 (AIP) – le directeur technique de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), colonel Amon Koutoua Benoit a annoncé que les défis de 2025 concerneront la mise en œuvre du Programme d’investissement forestier phase 2 (PIF2) au profit des communautés riveraines et l’implémentation du projet de paiement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre autour du parc national de Taï.
Col Amon a fait cette déclaration jeudi 21 novembre 2024, à San Pedro, à l’issue de l’atelier bilan et de planification des activités de 2025.
Le directeur technique de l’OIPR a indiqué que des activités génératrices de revenus et des infrastructures de base prévues dans le cadre du PIF2 devront être réalisées en collaboration avec l’ONG Care International, au profit des communautés riveraines qui contribuent activement à la conservation du parc national de Taï.
Il a précisé que l’année sera également consacrée à l’implémentation du projet de paiement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre autour du parc. Ce projet incitera les communautés à prendre une part active dans la lutte contre les changements climatiques à travers la conservation des forêts ou des activités de reboisement.
Le parc national de Taï est géré de façon participative, avec l’implication des populations riveraines qui sont régulièrement sensibilisées à adopter des comportements éco-citoyens en le respectant et en gérant de façon rationnelle les ressources naturelles dans leur environnement.
Le bilan de la mise en œuvre du Plan d’opération 2024 révèle une performance de 83 %, et des écarts sont liés à des activités des partenaires non mises en œuvre en raison des longues procédures de décaissement.
Les activités ont été planifiées pour 2025 de manière à permettre la mise en place des réalisations prévues au profit des communautés locales et la réhabilitation de certaines infrastructures.
Le préfet du département de Méagui, Paha Timothée, a félicité la direction de zone sud-ouest de l’OIPR pour la performance de gestion enregistrée. Il a salué la contribution des populations riveraines à la conservation de cette aire protégée et les a encouragées à maintenir les bonnes habitudes.
D’une superficie d’environ 5 360 km², le parc national de Taï a atteint un niveau d’aménagement de référence dans la sous-région, avec un taux de conservation estimé à 98,40 % de couverture forestière, abritant plus de 50 espèces animales identifiées, dont une quarantaine typiques des forêts primaires bien conservées. On y trouve, par exemple, près de 300 éléphants et plus de 1.300 chimpanzés.
(AIP)
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