Abidjan, 20 jan 2025 (AIP)-Le gouvernement ivoirien a adopté un nouveau Code de l’environnement intégrant des dispositions renforcées en faveur des populations et du développement durable visant à protéger durablement l’environnement pour les générations présentes et futures, selon une note transmise lundi 20 janvier 2025 à l’AIP par le ministère de l’Environnement
Une campagne de vulgarisation de cette réforme a été officiellement lancée le 18 octobre 2024 à Abidjan, réunissant divers acteurs concernés. Fruit de plusieurs années de consultations avec des acteurs locaux et des partenaires tels que la Banque mondiale, cette loi introduit des principes novateurs dans le cadre juridique national.
Parmi ses objectifs majeurs figurent la préservation de la biodiversité, l’équilibre des écosystèmes dans divers secteurs économiques (agriculture, pêche, tourisme, exploitation minière, etc.) et la gestion durable des ressources naturelles. Le texte réglemente également l’utilisation des ressources génétiques et l’accès aux biotechnologies qui en découlent, tout en renforçant la valorisation des biens et services environnementaux.
Le Code garantit un cadre de vie écologiquement sain à tous les citoyens et implique les collectivités locales, entreprises privées, organisations de la société civile et populations dans les efforts de protection et de gestion environnementale. Il met également un accent sur la lutte contre le changement climatique, la restauration des milieux endommagés et la promotion de l’éducation environnementale.
Toutefois, les dispositions du Code excluent les activités militaires et les situations de guerre, bien que celles-ci doivent tenir compte des préoccupations environnementales. Le champ d’application de la loi couvre toutes les formes de pollution, qu’elles soient issues d’installations industrielles, de sites d’extraction, de chantiers ou de rejets susceptibles de dégrader les milieux récepteurs.
En matière de pollution, le texte précise que toute substance introduite dans l’eau, l’air ou le sol en quantité anormale, qu’elle soit d’origine naturelle ou artificielle, est concernée. Ces substances incluent des polluants physiques, biologiques ou chimiques, tels que les métaux lourds, pesticides ou micro-organismes, susceptibles de nuire à la santé publique et à l’environnement.
Le communiqué conclut que le nouveau Code vise à prévenir et réduire les impacts environnementaux négatifs, garantissant ainsi une meilleure conservation des ressources naturelles et une amélioration des conditions de vie.
(AIP)
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