Abidjan, 05 fév 2025 ( AIP)- Le certificat de nationalité sera délivré 72 heures après la demande des usagers au lieu en sept jours grâce à la plateforme de sécurisation et de digitalisation des actes de justice, a annoncé, mardi 4 février 2025, le coordonnateur des projets digitaux du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Auger Cadet Séoulou.
Invité de la tribune d’échange et d’information du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée “Tout Savoir Sur…” , M. Séoulou a fait savoir que cette plateforme lancée le 30 janvier par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé, à la section de Tribunal de Dabou, s’inscrit dans l’objectif du gouvernement de simplifier, sécuriser et produire avec célérité les documents judiciaires tels que le certificat de nationalité ou le casier judiciaire.
Selon lui, il s’agit de repondre au leitmotiv “simplification, rapidité et securisation”. Ainsi, le certificat de nationalité qui est pour l’heure le seul document produit via cette plateforme sera délivré 72 heures après la demande formulée en ligne par les usagers auprès des juridictions de Dabou et de Yopougon, qui constituent les pilotes de cette opération.
Avec cette plateforme (www.e-justice.ci), la demande et la délivrance des actes se font plus rapidement, avec une réduction des délais d’attente. Les documents générés sont infalsifiables et peuvent être vérifiés grâce au Cachet électronique visible (CEV), un sceau numérique qui remplace les tampons physiques et garantit l’authenticité des documents judiciaires.
De plus, l’application mobile “VERIF by ONECI” mise en oeuvre par l’Office national de l’état civil (ONECI) permet aux citoyens, aux institutions et aux entreprises de vérifier instantanément et hors ligne l’authenticité des documents numérisés.
Au dire du coordonnateur, toutes les juridictions seront connectées bientôt, afin que la plateforme forme soit le seul outil par lequel les actes de justice sont générés.
Le ministre Sansan Kambilé avait souligné lors du lancement de la plateforme qu’elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement de lutter contre la fraude documentaire, enjeu majeur pour la crédibilité de l’Administration ivoirienne. « C’est une victoire dans la quête de transparence et d’intégrité au sein de notre Administration publique », avait déclaré le Garde des Sceaux.
(AIP)
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