Anyama, 21 fév 2025 (AIP) – L’Organisation Population services International (PSI) et la direction de coordination du programme national de santé de la mère et de l’enfant ont procédé, mercredi 19 février 2025, au foyer du lycée moderne Alassane Ouattara d’Anyama, au lancement du projet “MICHELE” en vue de sensibiliser les jeunes filles de cet établissement à la santé menstruelle afin de contribuer à son amélioration en Côte d’Ivoire.
Le représentant résident de PSI, Curt Von Boguslawski, a expliqué que le projet “MICHELE”, qui signifie “Moi, jeune fille” en langue sénoufo, a été conçu pour lutter contre les grossesses non désirées en milieu scolaire et combattre la stigmatisation ainsi que la discrimination liées aux menstruations.
« Les grossesses non désirées en milieu scolaire sont un phénomène à combattre. La stigmatisation et la discrimination, c’est un fléau à bannir. On a déjà expérimenté ce projet dans d’autres pays, on a vu son impact pour les jeunes filles et garçons, aussi, pour la société car une jeune fille en difficulté de menstruation peut arrêter l’école or pour nous, une fille ne doit pas manquer l’éducation à cause de sa menstruation », a-t-il déclaré.
La représentante du directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) Abidjan 4, Kamara Kédétaba, a exprimé sa reconnaissance envers PSI, ses partenaires et le ministère de la santé pour le choix porté sur leur direction pédagogique pour expérimenter ce projet. Elle a souligné que ses activités contribueront efficacement à réduire le taux d’abandon et d’absentéisme scolaire.
« La distribution de kits hygiéniques réutilisables aux jeunes filles nous aidera à améliorer les rendements scolaires. C’est pourquoi, nous demandons aux élèves de bien suivre ces formations. Que les encadreurs de ce projet les sensibilisent bien et que les élèves utilisent à bon escient ces kits mis à leur disposition », a-t-elle ajouté.
La cérémonie de lancement, organisée en présence des élèves et de leurs encadreurs, a également réuni des parents d’élèves, des chefs de village et de communauté, ainsi que des représentants du sous-préfet et de la mairie d’Anyama, note-t-on.