Abengourou, 22 déc 2023 (AIP)-La cellule régionale de lutte a été installée jeudi 21 décembre 2023 à Abengourou, pour servir de « solide rempart » contre le trafic illicite des migrants dans la région de l’Indénié-Djuablin (Est ivoirien).
La cérémonie d’installation de la cellule régionale de lutte contre la traite des personnes, s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale des migrants 2023 autour du thème « agissons aujourd’hui ».
Cette cérémonie a eu lieu dans l’enceinte de la préfecture d’Abengourou en présence du secrétaire général 1, Camara Mayoga et de Mme Andoh Tania, représentant la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité, de la Lutte contre la Pauvreté.
La représentante de la ministre, Dr Andoh Tania, a indiqué que toutes ces actions menées, contre le trafic des personnes, est le signe de la volonté politique clairement affirmée du chef de l’État de dresser en Côte d’Ivoire, « un rempart solide pour faire échec aux trafiquants ».
Elle a salué l’engagement personnel et professionnel des membres de la cellule régionale de lutte contre le trafic des personnes et remis le matériel pour mener à bien leur mission. Elle a encouragé chacun à s’engager réellement et totalement pour fin à « l’arnaque du ciel » qui est le trafic illicite des migrants et permettre à la Côte d’Ivoire de venir à bout du phénomène.
La cellule régionale est composée des directeurs et chefs de services, la cour royale, d’Abengourou, les guides religieux, les ONG, les associations féminines et de jeunes, la société civile, le président du comité national des droits de l’homme à Abengourou, les forces de défense et de sécurité (FDS).
Elle est présidée par le préfet de la région de l’Indénié-Djuablin, préfet du département d’Abengourou Kpan-Droh Joseph. Le secrétariat exécutif est assuré par le directeur régional de Cohésion nationale de la Solidarité, de la Lutte contre la Pauvreté, Dr Okeu Nanon Charlemagne.
« Nos missions prioritaires sont de définir une stratégie de lutte contre le fléau au niveau de l’Indénié-Djuablin et d’informer régulièrement les populations », a précisé Dr Okeu Charlemagne, faisant savoir que des sensibilisations à travers des conférences et des formations.
Une cinquantaine de travailleurs sociaux ont été formés dans le cadre de la lutte contre le trafic ont été formés. La formation, selon le DR de la Cohésion nationale, de la Solidarité, de la Lutte contre la Pauvreté, va s’étendre aux centres sociaux, aux centres de petite enfance et à toutes nos structures décentralisées.
Le phénomène de la migration clandestine prend de l’ampleur dans tous les pays. En Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire, compte tenu de sa position géostratégique, est un pays d’origine et de transit. Pour faire face, le pays a pris plusieurs mesures et lois pour marquer son engagement à lutter contre le trafic des migrants dont la création du comité nationale de lutte contre la traite des personnes, présidé par le Premier ministre Robert Beugré Mambé.
(AIP)
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