Yamoussoukro, 09 jan 2024 (AIP) – La société AFCOTT, une filiale du groupe Kewalram Chanrai, a ouvert lundi 8 janvier 2024 à Loukoukro (Yamoussoukro), une usine de transformation de la noix de cajou en présence du ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Agriculture, du Développement rural et de la Production vivrière, Kobenan Kouassi Adjoumani.
La nouvelle usine a une capacité initiale d’environ 20.000 tonnes par an et envisage, selon son responsable achat, Fadiga Youssouf, les 50.000 tonnes d’ici à 2027.
Relativement aux prévisions de production des amandes de cajou, il a révélé que l’usine va débuter avec 4 000 tonnes en 2024 et atteindre 11 000 tonnes en 2027 avec l’ambition d’avoir « un impact substantiel sur le marché, tant au niveau national qu’international ».
« Nos opérations sont un modèle d’émancipation et de développement. Employant 1 250 personnes, principalement des femmes a 80%, nous sommes un exemple d’inclusivité de genre et de croissance économique », s’est-il vanté.
Pour le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, docteur Adama Coulibaly, l’infrastructure inauguré est la traduction concrète de la confiance aux autorités de la Côte d’Ivoire et aux acteurs de la filière cajou. « Avec toute l’ambition que nous avons à travers l’aménagement des zones agroindustrielles je peux vous dire que l’objectif que le gouvernement a assigné au Conseil du coton et de l’anacarde, à savoir transformer 50% de notre production d’ici 2030, sera atteint », a-t-il promis.
Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné que l’inauguration de l’usine de Loukoukro s’inscrit dans cette dynamique d’atteindre rapidement le niveau de transformation de 50% des produits agricoles voulue et impulsée par le Président Alassane Ouattara.
La production annuelle de noix brutes de cajou a doublée en une décennie en Côte d’Ivoire passant de 400.000 t en 2011 à 1.028.172 t en 2022. « Aujourd’hui l’anacarde représente le deuxième produit d’exportation agricole aussi bien en volume qu’en valeur derrière le cacao. C’est une filière qui contribue à elle seule à environ 8 à 9 % du PIB de la Côte d’Ivoire », a souligné M. Adjoumani.
(AIP)
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