Abidjan, 21 jan 2024 (AIP)- Des vivres et non vivres ont été offerts au Centre d’observation des mineurs (COM) de Bouaké, dans le cadre des festivités de FESTICAN du projet AfroLibreSports 2024.
Ces dons composés d’une tonne de riz, cinq bidons d’huile de 10 litres, plusieurs centaines de rouleaux de papier toilette, un sac de sucre, plusieurs cartons de pâtes alimentaires et de pâte de tomate ont été remis aux enfants du COM samedi 20 janvier 2024, en marge d’un atelier sur les droits de l’homme organisé par le Centre d’études prospectives (CEP) et la Fondation Friedrich Naumann.
Ce geste de solidarité a été salué comme un signe d’engagement envers les jeunes en difficulté, « Ces dons représentent bien plus que de la nourriture et des fournitures essentielles. Ils sont un symbole de notre solidarité et notre engagement envers la jeunesse en difficulté. C’est notre façon de dire vous n’êtes pas oubliés », a assuré le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, par ailleurs, président du conseil d’administration du CEP.
Cette activité s’est effectuée en présence de la directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation, Alexandra Heldt. L’objectif de cet atelier était de sensibiliser les jeunes pensionnaires du COM aux droits de l’homme, notamment au droit à la santé, à l’éducation, et à un procès juste et équitable, note-t-on.
Mme Heldt a souligné l’importance de la lutte quotidienne pour la liberté, encourageant les jeunes à aspirer à un retour dans leur famille sous le signe de la liberté. “L’éducation aux droits de l’homme n’est pas seulement une leçon, c’est une clé pour ouvrir les portes d’un avenir libre et équitable. Aujourd’hui, nous investissons dans la liberté de demain pour ces jeunes”, a-t-elle déclaré.
Le ministre Sidi Touré a mis l’accent sur l’importance de la réinsertion sociale des jeunes, rappelant la nécessité de pardonner et d’accepter les erreurs commises. “Chaque enfant mérite une seconde chance. Notre engagement envers ces jeunes est un investissement dans la société de demain. Nous ne pardonnons pas seulement, nous ouvrons un nouveau chapitre de possibilités”, a-t-il indiqué.
Le COM de Bouaké, sous tutelle de la direction judiciaire de l’enfance et de la jeunesse du ministère de la Justice et des Droits de l’homme, a été créé en 1999. Sa mission principale est de lutter contre la délinquance juvénile en favorisant la réinsertion socio-professionnelle et familiale des mineurs. Actuellement, il accueille 47 pensionnaires âgés de 13 à 17 ans.
“Le COM ne se contente pas de rééduquer, il offre un nouveau départ. Chaque jeune qui passe par ses portes, porte en lui un potentiel immense pour contribuer positivement à notre société. Ce que nous avons accompli aujourd’hui va au-delà d’un simple atelier ou d’une remise de dons. C’est la manifestation de notre engagement collectif à construire une communauté plus forte, plus juste et plus aimante”, a conclu Sidi Touré.
(AIP)
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