Boundiali, 31 jan 2024 (AIP)- Au total, 150 hommes et femmes ont été formés en entreprise de transformation de l’anacarde par les experts formateurs du Centre d’innovation et de la technologie de l’anacarde de Yamoussoukro (CITA) sous la supervision de la direction régionale nord de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) de Korhogo, avec l’appui financier du Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA), a déclaré le Directeur régional Nord de l’ANADER, Soro D. Raoul, lors de la cérémonie de clôture de ladite formation,
Une équipe de quatre experts formateurs ont outillé, vendredi 26 janvier 2024 au centre culturel de Boundiali, les auditeurs, sur les généralités de la transformation des Noix brutes de cajou (NBC), les bonnes pratiques d’hygiène en industrie alimentaire, la sécurité au travail, le scooping manuel, le peeling manuel, les divers tris dans une unité de transformation de l’anacarde et, le fonctionnement et l’organisation d’une entreprise, a indiqué le chef de mission des formateurs du CITA, Blainson Gervais.
Avec l’appui technique de l’Organisation international du Travail (OIT), ce projet
envisage d’appuyer la compétence des jeunes femmes et hommes ruraux en Agro-industrie afin de leur offrir des opportunités d’emploi décent dans les unités de transformation de cajou pour leur autonomisation et leur épanouissement.
La porte-parole des bénéficiaires du projet, Tapé Marie Marcelle, s’est dit satisfaite de la qualité de formation qui va leur permettre d’être opérationnels dans les usines de transformation de l’anacarde.
“Nous jeunes bénéficiaires, nous avons été heureux d’apprendre les différents processus de transformation de l’anacarde et le volet comportemental. A ce titre, on a appris la sécurité en entreprise, l’hygiène vestimentaire et corporelle plus dix étapes de la transformation de l’anacarde”, a-t-elle confirmé.
Pour le directeur régional de l’ANADER, l’OIT contribue à ce projet de formation pour soutenir les actions du gouvernement ivoirien pour l’employabilité des jeunes.
“L’OIT voudrais voir tous les jeunes travailler en entreprise, dans les usines, mais avec un minimum de formation et de savoir-faire. Aujourd’hui, vous êtes opérationnels dans les usines d’anacarde et même dans d’autres usines avec cette formation”, a-t-il indiqué.
Le conseiller municipal, Fofana Tangolio, a salué cette initiative qui répond aux attentes du Député-maire Mariatou Koné.
“Une des visions chères au maire, Mariatou Koné, c’est l’employabilité des jeunes et l’autonomisation des femmes. Je voudrais vous traduire toute sa gratitude pour avoir inclus Boundiali dans ce projet qui va permettre à notre jeunesse d’avoir des emplois décents”, a-t-il ajouté
Dans le cadre de ce projet ProAgroYouth, 200 bénéficiaires ont également été formés sur les mêmes thèmes à Odienné au cours du mois de décembre, soit un total de 350 jeunes employables dans l’industrie de l’anacarde.
(AIP)
yy/tad/fmo