Abidjan, 03 fev 2024 (AIP)- Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly a engagé jeudi 01 février 2024, son département ministériel à faire la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.
Cet engagement du M. Coulibaly a été pris, à l’issue d’une rencontre à son cabinet à Abidjan-Plateau, avec le ministre, directeur de cabinet du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Emmanuel Ahoutou, qui portait sur le plan national multi sectoriel de nutrition (PNMN) 2024-2026.
Il s’agira pour Amadou Coulibaly d’impliquer 100% des médias publics, des radios de proximité et du digital dans la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles. Ainsi, les populations pourront adopter les bonnes pratiques nutritionnelles et les mesures de santé. Mieux, les institutions et les structures en charge de la nutrition assureront dans la synergie une mise en œuvre cohérente des interventions.
La bonne exécution du PNMN 2024-2026 et l’implication véritable de tous les acteurs permettront d’atteindre les objectifs du nouveau PNMN à l’horizon 2026 à savoir le renforcement du statut nutritionnel de la population et le développement optimal de la petite enfance.
C’est cette vision qu’est venue partager M. Ahoutou et solliciter l’accompagnement d’Amadou Coulibaly, à la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles.
Le PNMN a pour but de garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal en vue d’améliorer son bien-être et soutenir durablement une croissance inclusive et le développement du pays. Il a aussi pour but, d’adresser à la fois les problèmes de sous-nutrition y compris la « faim cachée » et contrôler l’émergence de surcharge pondérable et métabolique ainsi que les conséquences.
Le nouveau PNMN 2024-2026 vise à consolider les acquis du précédent plan, tout en capitalisant sur le bilan de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2021-2025 sur les trois années écoulées.
C’est également une opportunité d’adresser la problématique du développement de la petite enfance vu qu’il propose un ensemble d’interventions spécifiques et sensibles à la nutrition.
Il devra également, permettre, au niveau de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans de passer de 21,6% en 2016, à 17% en 2026.
La malnutrition aigüe globale de 6% en 2016, à 5% en 2026. L’anémie chez la femme en âge de procréer, de 61% en 2021, à 45% en 2026. Pour ce qui est de l’accroissement du taux d’allaitement exclusif, il devrait passer de 34% en 2021, à 72% en 2026.
(AIP)
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