Duékoué, 05 fév 2024 (AIP) – Le conseiller technique du directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), colonel Alfred Gonto Gbassa, juge satisfaisant la protection du parc national du Mont Péko, aire protégée située dans le département de Duékoué, région du Guémon (Ouest de la Côte d’Ivoire).
Représentant le conservateur général, Adama Tondossama, le colonel Gonto a partagé ce satisfecit, à la faveur de la session ordinaire du Comité local de gestion du parc national du Mont Péko (CGL-PNMP), tenue jeudi 1er février 2024 à la préfecture, par les agents de cet office.
Colonel Gonto a indiqué que ce résultat positif découle des efforts des uns et des autres, notamment les patrouilles de surveillance et de protection du parc par les agents de l’OIPR, soutenus dans leur mission par les populations riveraines.
«Cette réalité est la résultante des mesures prises par le gouvernement, depuis 2016 et mises en œuvre avec la coopération du corps préfectoral de la région, et du ministère de la Cohésion nationale d’alors, qui nous ont appuyés dans la gestion du parc», a-t-il souligné.
Il a informé toutes les parties prenantes que ces efforts, avec à la clé les nombreuses compagnes de sensibilisation de la part du gouvernement, ont contribué à faire en sorte qu’il n’y a plus de population résidant dans le PNMP. Des populations qui contribuent effectivement à la gestion de cette aire protégée.
Selon le représentant du directeur général de l’OIPR, la participation des populations riveraines à la bonne gestion du parc ne va pas sans un soutien à apporter à celles-ci, dans l’optique d’une consolidation de ce satisfecit enregistré.
«Nous recherchons des financements auprès de la Banque mondiale (BM) pour les appuyer. Nous initierons bientôt un programme qui prendra en compte des aspects de gestion, de surveillance et d’appui aux populations, pour des projets communautaires et pour des activités génératrices de revenus (AGR)», a-t-il laissé entendre.
Il s’est montré confiant quant à la reprise en main totale de la gestion de ce parc, et de la tenue régulière des sessions du CLG-PNMP qui n’ont pu se tenir depuis près de deux années, par manque de moyens financiers.
«Nous sommes confiants dans la reprise effective des activités de ce comité en cette année 2024, après une léthargie due au manque de moyens conséquents. Le directeur général a pu obtenir des financements de nos bailleurs de fonds qui pourront nous aider à reprendre en main de façon totale la gestion du Mont Péko», a assuré colonel Gonto Gbassa.
La première session du CGL-PNMP a enregistré la participation des préfets des départements de Duékoué, Bangolo, Facobly et Kouibly, ainsi que les chefs de terres, de tribus et de villages. Ils ont plaidé pour une prise en compte des populations quant à la poursuite des projets communautaires en leur faveur, et ont exhorté les membres du CGL à poursuivre les efforts pour la conservation du PNMP. Toute chose qui parviendra à freiner son éventuelle recolonisation, par des ex-infiltrés et atténuer la souffrance des riverains.
(AIP)
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