Odienné, 22 fév 2024 (AIP)- Le représentant du directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Aké Nongbé Édouard, a souligné que la Côte d’Ivoire entend se positionner parmi les pays de référence en matière de qualité de noix brute de cajou.
Mercredi 21 février 2024, lors d’une rencontre de sensibilisation des acteurs de la filière anacarde à Bako, situé à 14 kilomètres de Odienné M. Aké, également chef de service au sein du Conseil du coton et de l’anacarde, a insisté sur l’importance d’une production propre de noix de cajou, correctement séchées et triées, avec un indice de rendement en amande (KOR) élevé, afin de renforcer la position de la Côte d’Ivoire sur le marché international.
Il a rappelé que la qualité des noix brutes de cajou est un facteur déterminant du prix de vente et d’achat, tant au niveau national qu’international, et a appelé tous les acteurs de la filière à jouer leur rôle dans cette démarche.
Aké Nongbé a noté que l’indice national, qui mesure le rendement en amande est passé de 46 en 2013 à 48 en 2021, avant de baisser à 46,9 en 2022 et 2023. Comparativement, des pays comme la Guinée-Bissau et le Mozambique affichent des indices entre 49 et 51.
La réforme de la filière anacarde adoptée en 2013 par le gouvernement ivoirien, conformément à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, a dynamisé le développement de cette filière.
En conséquence, la Côte d’Ivoire est devenue le premier producteur mondial de noix de cajou dès 2015, avec une production dépassant les 702 510 tonnes. Cette production a continué à croître pour atteindre plus de 1,2 million de tonnes en 2023, représentant près du quart de la production mondiale de noix de cajou.
(AIP)
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