Abidjan, 22 fév 2024 (AIP)-Le président sénégalais, Macky Sall, a demandé, mercredi 21 février 2024, à deux ministres, de son gouvernement, l’un en charge de l’Intérieur et l’autre en charge des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS), citant un communiqué.
Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.
Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.
Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de la démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.
Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.
Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.
Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat sénégalais a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février 2024.
La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février 2024.
(AIP)
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