Abidjan, 04 mars 2024 (AIP)- Une faîtière syndicale de médecins spécialistes dénommée convention des Syndicats libres et responsables (SYLIRE) a adressé, samedi 2 mars 2024 lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan Cocody, un ensemble de plaidoyers au gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail, principalement la reconnaissance de leurs métiers dans le répertoire professionnel de la Fonction publique.
Pour la faîtière, il serait convenable que pour avoir été recrutés par l’État et exerçant comme tels, ils soient au même rang salarial et indiciaire que leurs collègues médecins généralistes, sans toutefois oublier le respect des horaires conventionnelles de travail. Mieux, la rémunération des horaires supplémentaires, au vu du travail abattu pour combler le gap dans les structures sanitaires.
S’agissant de la formation de spécialisation qui dure quatre ans après le Doctorat et qui s’élève à quatre millions FCFA, soit un million l’année, la faîtière demande une subvention partielle voire totale de l’État, afin de susciter de l’intérêt de la fonction auprès des généralistes ainsi que des étudiants pour assurer la relève et éviter une fuite des ressources humaines vers l’extérieur.
Concernant le recrutement, elle souhaiterait qu’une primauté soit accordée aux spécialistes nationaux par rapport aux non-nationaux qui de plus en plus gagnent du terrain, tant dans les établissements sanitaires publics que privés.
Le porte-parole de la faîtière, le gynéco-obstétricien Pierre Zaelei Doh, a indiqué que toutes ces anomalies constatées sont imputables à leur ministère de tutelle de même que celui de la Fonction publique qui peinent à l’application du décret pris en 2019 établissant la distinction entre eux et leurs pairs généralistes.
Dr Doh a annoncé la tenue prochaine d’une assemblée générale au sortir de laquelle ils verraient, s’il y a lieu, de remettre sur la table du gouvernement, le préavis de grève qu’ils avaient levé en février 2024.
La SYLIRE comprend trois organisations à savoir le Syndicat des gynéco-obstétriciens, celui des médecins anesthésistes et réanimateurs, le collectif des médecins spécialistes et en spécialisation.
(AIP)
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