Songon, 10 mars 2024 (AIP)- Une trentaine de présidents et membres des commissions sécurité et défense des Assemblées nationales des États du golfe de Guinée ont été sensibilisés sur le risque de la mercernarisation et de la milicianisation dans la lutte contre le terrorisme, à l’occasion d’un séminaire tenu à Jacqueville.
Par cette formation, l’institut de recherche stratégique de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILTCT) entend anticiper sur cette approche en cours au sahel, susceptible de produire un effet de contagion ou de peser sur le débat parlementaire dans la perspective de la rédaction ou du renforcement de l’arsenal législatif en matière du terrorisme auquel ces États pourraient être éventuellement confrontés dans le futur.
Durant deux jours, du jeudi 7 au vendredi 9 mars 2024, les parlementaires africains ont renforcé leurs capacités et connaissances en matière de mécanisme de lutte contre le terrorisme. Ils ont été également instruits sur les sujets portant sur “la mesure du risque de l’approche de “mercenarisation” et de “milicianisation” dans cette lutte.
“Il est très important que nous soyons suffisamment outillés et sensibilisés sur la question. Cette session de formation, c’est sûr, va nous permettre de sortir avec le bagage pour mieux faire le travail au niveau de nos parlements”, a indiqué le président du Réseau des parlementaires africains membres des commissions défense et sécurité (REPAM-CDS), Bertin Mubonzi.
Représentant le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et président de la cérémonie, le vice-président Sidiki Konaté a salué la tenue de la rencontre entre parlementaires et forces de défense et de sécurité sur la thématique de la lutte contre le terrorisme.
Placé autour du thème ” Mercenarisation et milicianisation de la lutte contre le terrorisme en Afrique : entre risques et défis d’Etat de droit “, ce séminaire a été un cadre d’échanges, de partage d’expériences, d’interaction entre experts et parlementaires.
(AIP)
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