Bouaflé, 12 mars 2024 (AIP)- La conférence des membres du corps préfectoral de la Marahoué s’est réunie lundi 11 mars 2024 à la préfecture de Bouaflé autour du thème « La salubrité et l’hygiène publique » en vue de trouver des solutions à l’insalubrité dans la région.
Cette conférence qui a enregistré la participation des élus, des chefs de commandement et de sécurité, des directeurs et chefs de services, des chefs traditionnels ainsi que des leaders des jeunes et des femmes avait pour objectif de trouver des solutions idoines de lutte contre l’insalubrité.
Le préfet de région, préfet du département de Bouaflé, Gonbagui Gueu Georges a expliqué que l’État investissait beaucoup dans la santé de la population. Il a mentionné qu’il y avait des maladies telles que le paludisme, le choléra, la dysenterie, la bilharziose, et bien d’autres encore, qui n’étaient pas maîtrisées en raison d’un manque d’hygiène.
Il a souligné que ces maladies pourraient être sensiblement réduites si la population prenait soin de son environnement. Il a ensuite ajouté que pour que les interventions de l’État aient un impact significatif et atteignent les objectifs recherchés, ils s’étaient saisis de ce problème. Il a précisé qu’ils avaient constaté une accumulation importante d’ordures dans les villes, et que la situation était encore pire dans les villages.
L’administrateur civil a entretenu les participants sur plusieurs sujets, entre autres, la présence d’eaux usées, d’ordures et de déchets plastiques dans les rues, la défécation dans la brousse, l’insuffisance de bacs à ordures et de poubelles dans les villes, l’insuffisances de latrines dans les villages, les mauvaises pratiques d’hygiène et les conséquences de l’insalubrité.
M. Gonbagui a souligné aux présidents des mutuelles que les initiatives prises allaient dans l’intérêt des populations, qui sont en premier lieu leurs parents. Il a expliqué que s’ils étaient en première ligne pour la sensibilisation, cela aurait un impact plus important, car les populations percevaient la force derrière l’action de l’administration.
Le préfet a ajouté que dès que l’effort de sensibilisation se relâchait, les populations retombaient dans de mauvaises habitudes. Cependant, il a mentionné que si ce sont leurs enfants qui étaient impliqués, ils pourraient assurer une sensibilisation quotidienne. Il a également encouragé les élus à s’investir pleinement dans ces efforts.
Les échanges qui ont suivi ont permis aux participants de mesurer l’ampleur de la situation dans la région et de faire quelques propositions pour y faire face.
Il s’agit notamment de la mise en place de brigades de salubrité dans les villes et villages, l’organisation de campagnes de sensibilisation accrue des populations sur la salubrité et l’hygiène durant deux mois, suivies d’une phase de répression, l’installation de bacs à ordures dans les quartiers ainsi que l’appui du conseil régional aux sous-préfets pour lutter efficacement contre l’insalubrité.
(AIP)
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